puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Actrice marquante du cinéma français depuis les années 1970, Miou-Miou a vu défiler les rôles marquants et les plateaux mythiques. Parmi eux, Les Valseuses reste un film culte, et le tournage avec Gérard Depardieu a marqué durablement l’actrice. Elle revient aujourd’hui sur cette époque et sur les polémiques qui entourent désormais son ancien partenaire.
Figure incontournable du cinéma, Miou-Miou a partagé l’écran avec Gérard Depardieu à quatre reprises, mais c’est bien Les Valseuses qui a scellé leur collaboration la plus célèbre. Dans ce film noir et comique de Bertrand Blier, elle incarnait Marie-Ange aux côtés de l’acteur et de Patrick Dewaere, alors en pleine ascension. La native de Paris se souvient de l’ambiance sur le tournage, marquée par une liberté hors norme et des excentricités dignes de leurs personnages :
« Avec Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, on était aussi intenables que nos personnages. On piquait la voiture de la production et on partait se balader. Bertrand Blier n’en pouvait plus. »
Dans un entretien accordé à Télé Magazine, Miou-Miou a également été interrogée sur les affaires en cours concernant Gérard Depardieu. Elle a ainsi évoqué son expérience personnelle, qui, comme de très nombreuses actrices de l’époque (Josiane Balasko, Carole Bouquet…), ne souffre d’aucune polémique ou attitude déplacée :
« J’ai tourné quatre fois avec lui et je ne l’ai jamais vu se comporter de façon déplacée avec quelqu’un. Mais je pense que ça existe. »
L’actrice n’hésite pour autant pas à reconnaître la plausibilité des accusations portées par d’autres femmes. Elle s’est également montrée très sévère vis-à-vis des fameuses vidéos de Depardieu :
« Ce n’est pas possible que ces femmes aient inventé ce qu’elles racontent. Quand je vois comment il se comporte avec l’interprète coréenne à lui parler de son sexe, je trouve ça un peu honteux. D’autant qu’on voit bien que la pauvre est pieds et poings liés… »
Miou-Miou estime que le problème pourrait aussi relever d’une dimension médicale :
« Je pense qu’une telle attitude relève de la psychiatrie. »
Miou-Miou adopte ainsi une position nuancée : elle ne minimise pas les faits rapportés par les autres femmes, tout en restant factuelle sur son expérience personnelle. L’actrice choisit une approche prudente, laissant la justice suivre son cours.
