Par Rédaction | Sport
La saison démarre à peine, mais déjà certaines voix estiment que New York pourrait enfin retrouver les sommets qu’elle n’a plus atteints depuis des décennies. Une ancienne star intérieure a d’ailleurs surpris en adoubant publiquement les ambitions de cette équipe en pleine montée.
La progression rapide de New York au cours des derniers mois a replacé Jalen Brunson et ses coéquipiers parmi les forces crédibles de la conférence Est. Malgré une élimination frustrante au printemps dernier face à Indiana, l’impression laissée depuis la reprise a renforcé la confiance autour du groupe. C’est dans ce contexte que Lou Williams, interrogé dans l’émission « Run it Back », a estimé que la formation new-yorkaise avait tout pour représenter l’Est en Finales. Il a toutefois mentionné quelques ajustements encore nécessaires pour Karl-Anthony Towns et Josh Hart sous les ordres de Mike Brown.
Son avis a immédiatement trouvé un écho, puisque DeMarcus Cousins a validé cette projection sans hésitation. « Lou l’a tellement bien vendu que je crois que je vais devoir être d’accord avec lui », a-t-il expliqué, avant d’ajouter que, selon lui, « en matière de régularité en saison, ils ont fait le meilleur travail dans la conférence Est ». Un discours contrastant fortement avec ses prises de position passées.
Un regard qui a beaucoup évolué
Car il y a quelques mois à peine, Cousins se montrait beaucoup plus sceptique sur ce projet. Il se moquait volontiers du noyau de joueurs issus de Villanova, un clin d’œil à la proximité entre Brunson, Hart et DiVincenzo, présentés comme un groupe soudé mais pas forcément calibré pour viser le titre. À l’époque, l’ancien All-Star ne s’était pas privé de railler l’approche new-yorkaise, jugeant qu’elle ressemblait davantage à un assemblage universitaire revisité qu’à une équipe destinée à dominer.
Ses propos de février avaient d’ailleurs marqué les esprits, notamment lorsqu’il avait déclaré en riant : « On s’est fait avoir. On a laissé New York monter une équipe de championnat universitaire pour essayer de la transposer en NBA. Au début ça paraissait une bonne idée, mais maintenant qu’on regarde, ils ressemblent à une équipe moyenne ». Une sortie qui avait alimenté les débats sur la viabilité du projet new-yorkais et sur les limites du recrutement basé sur les affinités et les automatismes passés.
Aujourd’hui, la prise de distance est évidente. Le regard de Cousins a évolué en même temps que la cohésion et la compétitivité du groupe, mieux structurés et plus constants que par le passé. Son revirement s’explique par la transformation visible de l’équipe, plus disciplinée, plus efficace et mieux équipée pour rivaliser avec les cadors de l’Est. La régularité évoquée par l’ancien pivot traduit autant la qualité de jeu que la maturité acquise par les leaders.
Le changement d’opinion de Cousins illustre aussi l’impact d’un environnement remanié autour d’ambitions plus affirmées. L’arrivée d’un coach expérimenté, le rôle renforcé de Brunson et l’implication de Towns ont contribué à modifier le visage de la formation. L’écart entre l’équipe encore hésitante du début d’année et celle qui s’impose progressivement aujourd’hui est suffisamment important pour justifier un jugement totalement revu.
