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Par Rédaction | Sport
Karl-Anthony Towns n’a toujours pas prolongé à New York, mais cela ne semble pas altérer son état d’esprit, ni son désir profond de continuer l’aventure. À l’approche d’une saison charnière dans sa carrière, l’intérieur sait que de nouvelles discussions l’attendent. Pourtant, malgré l’incertitude contractuelle, son discours reste étonnamment serein.
Depuis la date limite du 20 octobre, les Knicks n’ont pas officialisé d’extension pour leur pivot vedette, laissant la porte ouverte à toutes les interprétations. Avant d’affronter Boston, Towns a pris le temps de clarifier sa position en marge de l’entraînement du matin. Pour lui, aucune tension ne perturbe la relation avec les dirigeants, et l’idée de continuer dans sa ville d’adoption reste plus que séduisante. La stabilité semble devenir un argument aussi important que son avenir financier.
C’est dans cet échange qu’il a confié, avec un ton assuré : « Moi, Leon, Gersson, tout le monde, on est très bien. Je pourrais aller déjeuner avec eux maintenant, tout va bien. » Puis il a tenu à rappeler son attachement à la ville et à sa situation actuelle : « Bien sûr que je veux rester ici. Jouer à la maison, voir ma famille… ça compte plus que l’argent, vraiment. Être avec les fans, être avec mes proches, ça représente beaucoup pour moi. » Un message fort, qui place le sportif et l’affectif au-dessus du reste.
Une marge de manœuvre contractuelle encore longue
Sous contrat jusqu’en 2027, avec une option joueur pour 2028, Towns peut encore toucher plus de 170 millions de dollars sur cette période. Mais son statut de joueur transféré récemment l’empêche d’obtenir un supermax, limitant toute extension à deux ans pour un total potentiel d’environ 150 millions. Un chiffre important, mais qui ne semble pas constituer une priorité absolue pour l’ancien premier choix de Draft, déjà largement sécurisé financièrement après plus de 400 millions de gains en carrière.
Sportivement, son impact continue d’être déterminant depuis son arrivée, surtout après les départs de Julius Randle et Donte DiVincenzo dans l’échange avec Minnesota. Son efficacité offensive, sa présence au rebond et sa polyvalence restent essentielles à la dynamique actuelle de l’équipe. Avec plus de 22 points, près de 12 rebonds et plus de 3 passes de moyenne cette saison, l’intérieur montre qu’il demeure l’un des meilleurs joueurs offensifs à son poste dans la ligue.
La rencontre disputée face aux Celtics a une nouvelle fois mis en lumière son importance, avec une prestation complète ponctuée par 29 points à haut pourcentage. Malgré ses efforts et les 35 unités de Mikal Bridges, les Knicks ont échoué sur le fil, incapables de freiner un Jaylen Brown incandescent. Cette défaite porte leur bilan à 13-7, rappelant la difficulté d’exister au sommet d’une conférence Est particulièrement dense.
Dans les jours qui viennent, les discussions internes sur l’avenir de Towns devraient continuer, mais sans urgence excessive. La franchise dispose de deux saisons pour trouver le bon moment et le bon format d’accord, tandis que le joueur, lui, semble plus focalisé sur la progression collective que sur sa propre situation contractuelle.
