Par Rédaction | Sport
Alors que la situation de Giannis Antetokounmpo commence à attirer toutes les convoitises, une tendance surprenante se dessine parmi les dirigeants de la ligue. Plusieurs organisations sont convaincues que certaines destinations possèdent aujourd’hui un avantage réel pour tenter de récupérer la superstar. Et dans ce jeu d’influence où chaque détail compte, un nom émerge avec plus de force que prévu : Golden State.
La bataille des atouts se joue en coulisses depuis plusieurs semaines, entre franchises ambitieuses et superstars susceptibles de redéfinir le paysage de la conférence Ouest. Les Lakers, souvent cités dans les grandes manœuvres, se retrouvent cette fois décrits comme insuffisamment armés pour un échange d’une telle ampleur. Dans l’ombre, d’autres organisations préparent leur offensive pour convaincre Milwaukee si une ouverture se présente réellement.
C’est dans ce contexte que Ramona Shelburne a évoqué la position dominante de Golden State, rappelant que l’organisation pouvait proposer une quantité conséquente d’actifs futurs. Elle a insisté sur le fait qu’un échange pour Antetokounmpo nécessiterait un retour massif, déclarant qu’« il faudra un énorme prix pour obtenir Giannis : on ne transfère pas un joueur de ce calibre sans une contrepartie significative », avant d’ajouter que « les Lakers n’ont tout simplement pas quatre ou cinq premiers tours et de jeunes talents à offrir ».
Une fenêtre de tir où les Warriors semblent mieux armés
En observant les ressources disponibles, l’écart apparaît plus net qu’il n’y paraît. Los Angeles ne possède qu’un seul premier tour réellement échangeable, accompagné d’une série de contrats expirants qui peinent à convaincre Milwaukee. La perspective de voir Austin Reaves devenir agent libre dès 2026 complique également toute hypothèse. À l’inverse, les Warriors disposent de plusieurs jeunes talents crédibles, parmi lesquels Jonathan Kuminga, Moses Moody ou Brandin Podziemski, sans oublier la possibilité d’inclure trois premiers tours et un swap futur.
La dimension stratégique du dossier ne repose toutefois pas uniquement sur les offres possibles. Brian Windhorst a rappelé que la décision finale pourrait venir du joueur lui-même, affirmant qu’« au bout du compte, c’est Giannis qui dira aux Bucks où il souhaite aller, et Milwaukee tentera ensuite de récupérer le meilleur package auprès de cette organisation ». Une précision qui redonne du poids à certaines pistes plus discrètes, notamment celle des Knicks, évoquée dès l’été dernier.
La situation est d’autant plus sensible que les Knicks présentaient un intérêt explicite pour Antetokounmpo il y a quelques mois, même si leur marge de manœuvre était alors limitée en raison de l’extension de Mikal Bridges. L’idée que le double MVP puisse élargir sa liste de destinations potentielles intrigue désormais plusieurs observateurs. Si New York revient dans la course, le rapport de force pourrait être redistribué en un instant, tant leur situation contractuelle a évolué.
Du côté de Milwaukee, les discussions s’intensifient également. Selon les dernières informations, Giannis et son agent multiplient les échanges avec la direction afin de clarifier les intentions à long terme. Ces conversations devraient aboutir dans les prochaines semaines et déterminer si la superstar sera réellement disponible avant la date limite. Une incertitude qui maintient la pression sur toutes les organisations prêtes à se jeter dans la mêlée.
