NBA – « Je ne l’ai dit à personne » : l’aveu brutal de Draymond Green sur la saison mythique des Warriors

La star NBA des Golden State Warriors, Draymond Green
NBA on ESPN (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

La saison actuelle des Warriors avance comme une course contre le temps, loin des certitudes qui ont porté la franchise au sommet durant la dernière décennie. Entre résultats mitigés, dynamiques fragiles et un vestiaire vieillissant, un parfum de dernière chance flotte sur la baie. C’est justement dans ce contexte que Draymond Green a ravivé un souvenir lourd de sens, révélant un épisode méconnu de la saison des 73 victoires.

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Cette campagne mythique, ancrée dans l’histoire de la NBA, est souvent associée à la perfection statistique et à l’intensité quasi surhumaine d’un groupe en quête de dépassement. Pourtant, derrière les chiffres, se cachent des sacrifices rarement racontés. Draymond Green, pilier émotionnel et moteur défensif de l’équipe, a dévoilé une chose très intéressante concernant… son état de santé.

Car selon lui, l’un des moments cruciaux de cette saison n’a jamais été porté à la connaissance du public. Alors que le record des 72 victoires des Bulls approchait, le vétéran aurait traversé une période beaucoup plus sombre qu’on ne l’imaginait. C’est là qu’il confie : « J‘avais une commotion à 1000 %, mais je ne l’ai dit à personne », une phrase qui éclaire sous un nouveau jour les derniers jours de cette course effrénée.

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Un sacrifice silencieux au service de l’histoire

Green raconte un choc violent face à Utah, sur un ballon contesté avec Joe Ingles. Le coup l’aurait immédiatement laissé déstabilisé, mais il affirme : « Si je disais que j’avais une commotion, j’allais manquer au moins une semaine. Et dans ma tête, ça pouvait interférer avec nos 73 victoires ». Persuadé que son absence mettrait en péril cet objectif collectif, il aurait donc choisi de taire les symptômes, malgré plusieurs jours de malaise persistants.



L’ailier raconte également qu’il a continué à jouer alors même que les signes étaient clairs : brouillard mental, douleurs, inconfort. « J’ai eu les symptômes pendant plusieurs jours, mais je n’ai toujours rien dit », ajoute-t-il, décrivant une décision guidée non par l’inconscience, mais par une obsession presque dévorante de marquer l’histoire. Cette confession bouscule le récit lissé de cette saison parfaite, rappelant que derrière les exploits se nichent parfois des zones grises.

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D’un point de vue médical, le choix de Green aurait pu entraîner des conséquences bien plus graves. Mais pour lui, l’enjeu du moment surpassait le reste. Et même si cette saison ne s’est pas conclue par un titre, l’exploit collectif reste gravé comme l’un des plus grands accomplissements de la NBA moderne. Aujourd’hui, l’équipe cherche à retrouver un semblant de cet élan alors qu’elle navigue dans une campagne irrégulière et frustrante.

Avec un bilan négatif et une défaite cruelle contre Philadelphie encore fraîche, les Warriors espèrent rallumer une étincelle face à Cleveland. Pour Green, désormais vétéran d’un groupe à la croisée des chemins, cette quête évoque forcément les souvenirs du passé. Mais cette fois-ci, pour prolonger leur fenêtre compétitive, l’équipe devra compter sur des performances, certes intenses, mais débarrassées de sacrifices aussi dangereux que ceux de 2016.

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