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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Boston avance sans précipitation, mais pas sans espoir. Depuis la grave blessure d’Achilles de Jayson Tatum lors des derniers playoffs, une question obsède la franchise et ses supporters : le franchise player pourra-t-il revenir avant la fin de saison ?
Le joueur, très impliqué dans sa rééducation, a régulièrement partagé des vidéos de ses progrès, laissant entendre qu’un retour en 2025-26 restait dans un coin de sa tête. L’organisation, elle, a refusé de le mettre sous pression, préférant laisser la dynamique sportive décider de la suite. Avec une troisième place inattendue dans la conférence, la perspective d’un comeback commence à avoir davantage de sens pour tout le monde.
Interrogé sur la possibilité d’un retour, Joe Mazzulla a affiché un discours à la fois prudent et rassurant. Il a expliqué : « Tout dépend de lui. À la fin de la journée, la santé reste l’élément le plus important… Nous lui faisons confiance, ainsi qu’à son équipe. Pour moi, la seule chose qui compte, c’est sa présence et son leadership. » Une déclaration qui met autant en avant la patience que l’importance symbolique du joueur dans la vie quotidienne du groupe.
Un rôle de leader malgré l’absence
Mazzulla a même développé la manière dont Tatum continue d’influencer la progression de ses coéquipiers. Il a détaillé : « Il le fait de plusieurs façons. Sur le banc pendant les matchs, en communiquant pendant les sessions vidéo, en voyageant avec l’équipe… Il fait partie du groupe, il nous aide à nous améliorer. » Une manière claire d’affirmer que Tatum reste un pilier, même sans être sur le parquet.
Si les Celtics poursuivent sur ce rythme, il est évident que le retour de Tatum deviendrait un énorme plus dans la course aux playoffs. L’équipe possède déjà la deuxième meilleure attaque de la ligue, et réintégrer un scoreur aussi polyvalent renforcerait considérablement l’arsenal offensif, notamment à longue distance. Boston n’a toutefois aucune intention de précipiter les choses, et ne fera jouer Tatum que lorsqu’il sera totalement prêt.
La priorité est d’éviter tout risque de rechute. Malgré l’impatience ambiante, la franchise sait que la moindre erreur pourrait compromettre bien plus qu’une fin de saison. Pour l’instant, Tatum reste encore à plusieurs mois d’une éventuelle reprise, même si certains progrès visuels entretiennent l’optimisme du vestiaire.
Mazzulla, lui, a laissé entendre que le timing n’appartient qu’au joueur et à son cercle médical. Une ouverture qui confirme la philosophie actuelle : Boston est prêt à l’accueillir dès qu’il sera pleinement rétabli, mais personne ne franchira la ligne avant lui. Une attente qui pourrait transformer cette saison déjà surprenante en véritable histoire de résilience et de patience maîtrisée.
