NBA – Pour les Warriors, ce dossier se complique avant la deadline !

Stephen Curry et Steve Kerr
95.7 The Game (DR) / Warriors / (DR)

Par Rédaction | Sport

Une tension croissante entoure l’avenir de Jonathan Kuminga, tandis que les discussions de la Ligue commencent à définir les contours de son véritable marché. À l’approche de janvier, plusieurs organisations affûtent leurs positions, mais une en particulier se détache nettement.

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Depuis plusieurs semaines, les Pelicans apparaissent comme un interlocuteur privilégié dans les discussions autour de Kuminga. Leur profil jeune, explosif et complémentaire intrigue les dirigeants des Warriors, qui voient en eux une opportunité d’optimiser leur construction autour de Stephen Curry. Mais malgré l’intérêt réel pour Trey Murphy III, rien n’est simple : la valeur du jeune ailier de Golden State divise profondément les observateurs.

Sam Amick évoque ainsi des retours contradictoires quant à la manière dont New Orleans évalue Kuminga et souligne, à propos des intentions des Pelicans, que « pour l’instant, le retour est mitigé à ce sujet », rappelant aussi que cette période est propice aux écrans de fumée. Plus loin, Marc Stein renforce cette idée, affirmant que « le prix pour convaincre New Orleans de se séparer de Murphy ou d’Herb Jones est extrêmement élevé », preuve que la franchise ne compte brader aucun de ses atouts majeurs, surtout ceux liés à des contrats avantageux.

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Une cible idéale pour Golden State dans un contexte de prix élevé

Ce qui rend Murphy particulièrement désirable aux yeux des Warriors, ce sont ses progrès spectaculaires. À 2m03, doté d’une envergure rare et d’un tir naturel, il incarne exactement le profil d’ailier deux-way que Steve Kerr espérait voir Kuminga devenir. Ses performances l’illustrent parfaitement : plus de 21 points de moyenne, une efficacité constante à trois points et un impact défensif croissant. Ses sorties récentes, comme son match à 24 points face à Portland, ne font que renforcer sa cote.



À l’inverse, la trajectoire de Kuminga semble marquer le pas, aggravée par un DNP inattendu lors de la large victoire à Chicago. Une absence difficile à interpréter autrement que comme un signe négatif envoyé au marché. Malgré cela, le joueur continue d’afficher un comportement impeccable et a déclaré : « Quand mon numéro sera appelé, je serai prêt », acceptant la situation tant que l’équipe gagne. Steve Kerr lui-même admet l’ambiguïté du moment, expliquant : « Je peux imaginer que ce n’est pas facile pour lui. Mon désir est qu’il devienne le meilleur joueur possible, ici ou ailleurs », un propos qui résonne comme une forme d’acceptation.

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Golden State dispose cependant d’un avantage : une flexibilité notable concernant ses futurs choix de draft. Jusqu’à quatre premiers tours peuvent être engagés dans une éventuelle transaction, même si l’organisation refuse de dilapider ses ressources à moins qu’une superstar absolue ne devienne disponible. C’est cette réserve qui limite pour l’instant l’agressivité des Warriors, eux qui veulent évoluer sans compromettre totalement l’après Curry.

Dès le 15 janvier, Kuminga deviendra officiellement éligible à un transfert, et ESPN affirme déjà que les Warriors analyseront activement toutes les options. Son salaire de 22,5 millions ouvre la porte à des montages plus ambitieux, incluant potentiellement des renforts majeurs. Mais une interrogation domine encore tout le dossier : la valeur réelle de Kuminga aux yeux des Pelicans. Leur réponse déterminera si Golden State peut enfin s’offrir le profil tant convoité… ou si l’organisation devra réécrire entièrement sa stratégie hivernale.

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