Par Rédaction | Sport
Dans une récente interview, alors qu’il prépare son retour sur les parquets, Victor Wembanyama est revenu sur un sujet épineux : qui est le meilleur joueur de la ligue aujourd’hui ? Pour le Français, ce n’est pas Nikola Jokic.
De retour sur le devant de la scène médiatique avant la demi-finale de NBA Cup face au Thunder, le pivot français a été interrogé par ESPN sur son état de forme et sur le duel à venir contre le MVP en titre, Shai Gilgeous-Alexander. Très vite, la discussion a glissé vers un sujet brûlant : l’identité du meilleur joueur de la ligue à l’heure actuelle.
Sans langue de bois, Wembanyama a tenu à distinguer la domination offensive de Nikola Jokic de la notion plus globale de « meilleur joueur ». Selon lui, le débat se joue ailleurs, sur un terrain où l’impact défensif compte autant que la production brute. Wemby le sait mieux que quiconque, lui qui est déjà considéré comme l’un des meilleurs dans ce secteur.
Une confiance assumée et un message pour la suite
Dans ses propos, le Français a été clair : « Jokić est le meilleur joueur offensif… mais je ne pense pas qu’il soit le meilleur joueur. Pour moi, ça se joue entre Giannis et Shai ». Une prise de position assumée, qui met en avant Giannis Antetokounmpo et Shai Gilgeous-Alexander pour leur influence des deux côtés du parquet.
Wembanyama ne s’est pas arrêté là. Toujours dans le même échange, il a ajouté une phrase lourde de sens pour la suite de la saison : « Quand je reviendrai sur le terrain, ce sera moi ». Une déclaration directe, presque programmatique, alors qu’il s’apprête à revenir après douze matchs manqués en raison d’une blessure au mollet gauche.
Sur le plan purement statistique, le discours n’est pas déconnecté de la réalité. Avant son arrêt, Wembanyama tournait à 26,2 points, 12,9 rebonds, 4,0 passes et 3,6 contres de moyenne, avec plus de 50 % de réussite au tir. Des chiffres qui l’avaient placé très tôt dans les discussions autour du trophée de MVP, malgré son jeune âge et la prudence affichée par le staff de San Antonio.
La partie la plus controversée de ses propos reste toutefois son analyse de Nikola Jokic. En reconnaissant son génie offensif tout en soulignant ses limites défensives, Wembanyama remet sur la table un débat ancien : peut-on être considéré comme le meilleur joueur sans une domination constante des deux côtés du terrain ? Le Français a tranché, reste à savoir si ses pairs seront d’accord.
