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Par Rédaction | Sport
À la veille d’un rendez-vous décisif, certaines déclarations prennent une résonance particulière. Quand elles concernent Victor Wembanyama et viennent du MVP en titre, elles attirent forcément l’attention. À Oklahoma City, les mots de Shai Gilgeous-Alexander étaient intéressants.
Avant d’affronter les Spurs pour une place en finale de la NBA Cup, le Thunder s’est présenté face aux médias. Interrogé sur l’impact de l’absence prolongée de Victor Wembanyama, désormais sur le retour, Shai Gilgeous-Alexander n’a pas esquivé le sujet, livrant une analyse factuelle et mesurée, mais loin d’être anodine.
Le meneur canadien a notamment mis en avant les résultats de San Antonio sans sa jeune star. En chiffres, la franchise texane affiche un bilan de 9 victoires pour 3 défaites sans Wembanyama, contre 8 succès en 12 matchs lorsqu’il était présent en début de saison. Un contraste suffisant pour alimenter le débat, sans pour autant trancher définitivement.
Un discours pragmatique avant un test grandeur nature
Dans son échange avec la presse, Gilgeous-Alexander a insisté sur la solidité collective des Spurs, indépendamment de la présence du Français : « C’est une très bonne équipe, qu’il joue ou non, et leur bilan est même meilleur sans lui. Quoi qu’il arrive, ils sont jeunes, athlétiques, talentueux et jouent de la bonne manière ». Une déclaration qui se veut respectueuse, mais qui souligne aussi une réalité chiffrée difficile à ignorer.
Le leader du Thunder a ensuite recentré le débat sur les clés du match à venir. Face à une équipe disciplinée et énergique, il a rappelé que ce type de confrontation se décide souvent sur des détails bien précis : « Contre de très bonnes équipes, tout se joue sur les systèmes, l’attention aux détails, les ballons à 50/50, la dimension physique et l’intelligence de jeu ». Un discours de compétiteur, davantage tourné vers l’exécution que vers la provocation.
Côté San Antonio, l’absence de Wembanyama a semblé libérer certains mécanismes offensifs. Sans point de fixation évident dans la raquette, le jeu s’est parfois montré plus rapide, plus collectif, avec une circulation de balle accrue et une urgence visible dans les transitions. Un contexte qui ne signifie pas que l’équipe est meilleure sans lui, mais qui révèle une autre facette de son potentiel.
Cette séquence met surtout en lumière la profondeur d’effectif des Spurs. Des joueurs comme Stephon Castle, De’Aaron Fox et Dylan Harper ont su élever leur niveau de responsabilité, offrant à la franchise une menace multiple difficile à contenir. Une richesse qui pourrait devenir encore plus dangereuse avec le retour du prodige français.
