Par Rédaction | Sport
Pour Victor Wembanyama, cette soirée n’avait rien d’ordinaire, bien au-delà du basket ce mardi soir. Avant d’affronter les Knicks dans une rencontre très importante, le Français a perdu un proche. Il a partagé la nouvelle aux journalistes en conférence de presse.
La finale de la NBA Cup s’est conclue par une défaite cruelle face à New York, au terme d’un match serré jusqu’aux dernières possessions. Dans ce contexte déjà éprouvant, le jeune intérieur français s’est présenté devant les médias pour remplir ses obligations, visiblement marqué. Dès la première question, son attitude a changé, laissant transparaître une profonde détresse.
Rapidement, Wembanyama a écourté sa prise de parole, la voix tremblante et le regard fuyant. « Désolé, j’ai perdu quelqu’un aujourd’hui. Je vais prendre une dernière question », a-t-il confié en français, tentant de contenir son émotion avant d’ajouter quelques mots sur l’expérience collective vécue lors de cette finale. Ces phrases, simples mais lourdes de sens, ont suffi à figer la salle.
Une soirée qui dépasse largement le cadre du basket
Sur le parquet, le jeune pivot avait pourtant livré une prestation solide, compilant 18 points, six rebonds et deux contres malgré l’intensité du rendez-vous. Mais ce bilan statistique est vite devenu secondaire au regard de ce qui se jouait intérieurement. Selon plusieurs journalistes présents sur place, Victor Wembanyama aurait perdu sa grand-mère.
Au-delà de la performance individuelle, cette finale représentait un apprentissage important pour une équipe encore jeune. « C’est la meilleure préparation possible pour les matchs importants. Notre objectif reste les playoffs, donc cette expérience est forcément positive », a-t-il également expliqué, avant de quitter le podium plus tôt que prévu, sous le regard compréhensif des journalistes.
Sur les réseaux sociaux, la réaction ne s’est pas fait attendre. De nombreux supporters, toutes franchises confondues, ont exprimé leur soutien et leur respect, rappelant que certaines épreuves dépassent largement le cadre du sport professionnel. Messages de compassion, prières et encouragements ont afflué, traduisant l’attachement déjà fort autour du joueur de 21 ans.
Dans ces moments-là, la progression sportive passe aussi par l’humain. Le jeune phénomène continue de grandir sous les projecteurs, confronté très tôt à la dure réalité de la vie. Soutenu par ses coéquipiers, les fans et le monde du basket, il pourra désormais prendre le temps nécessaire avant de revenir pleinement concentré sur le jeu.
