Eddy Mitchell sans détour sur Claude François : « Je n’ai pas envie de m’étendre, mais il avait un côté…

Claude François et Eddy Mitchell
INA (DR) / France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Eddy Mitchell a longtemps été une figure centrale du rock et de la chanson française. Mais derrière l’image de l’artiste aux lunettes noires et à la voix grave se cachent aussi une ribambelle de souvenirs et d’anecdotes plus ou moins avouables. C’est notamment le cas concernant un certain Claude François, avec une déclaration pour le moins cryptique…

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Visage emblématique du rock français, Eddy Mitchell a côtoyé de nombreuses personnalités de la scène musicale des 60 dernières années. Parmi elles, Claude François, qui a évidemment laissé une empreinte indélébile avant sa tragique disparition en mars 1978. Les deux hommes ont partagé des expériences professionnelles, parfois intenses, mais toujours marquées par le respect et la reconnaissance mutuelle.

Seulement voilà : Cloclo pouvait avoir ses défauts, et « Schmoll » les a très vite constatés. Sur le plateau de France 2, Eddy Mitchell avait ainsi raconté une anecdote liée au tournage du film « Comment réussir en amour », sorti en 1960. Et d’ores et déjà, il y avait eu de la friture sur la ligne en raison de l’assurance et de la confiance en lui de l’interprète du « Lundi au soleil » :

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« On a amené Claude François, qui a été viré malheureusement immédiatement, car il venait nous instruire de son savoir… Mais il venait surtout promouvoir son disque qui était ‘Le Nabout Twist’”

Pour autant, le grand Eddy n’a jamais renié l’admiration qu’il porte à Claude François, qu’il qualifie de « quelqu’un d’extraordinaire ». Malgré les querelles notoires entre Johnny Hallyday et Cloclo, Eddy Mitchell a su garder une position neutre et entretenir des liens amicaux avec les deux stars. Mais dans un autre entretien, le rockeur avait fait une allusion à la facette plus sombre de Claude François, tout en choisissant de ne pas trop s’étendre sur le sujet :

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« Si l’on prend l’exemple de Claude François, qui était un pote, il avait tout un côté torturé, mais sur lequel je n’aurais pas envie de m’étendre. Je garde ça pour moi… »

Ces confidences montrent qu’Eddy Mitchell, tout en restant fidèle à ses souvenirs et à ses amitiés, préfère protéger certains aspects de la vie intime de ses collègues. Il rappelle que derrière les paillettes et la célébrité, la complexité humaine demeure, parfois insaisissable, même pour les plus grands noms de la chanson française.

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