Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Emporté par la maladie l’aube de ses 72 ans, Jean-Pierre Pernaut a payé au prix fort les conséquences de ses excès. Il faut dire que la star du JT de TF1 aimait vivre la vie tel qu’il l’entendait, quitte à empiler quelques excès. C’est en tout cas ce qu’a confirmé Karine Le Marchand, amie de Pernaut et de Nathalie Marquay pendant de longues années.
Figure emblématique du journal télévisé de TF1, Jean-Pierre Pernaut était une personnalité appréciée de nombreux de ses collègues du monde de la télévision. Parmi eux ? Karine Le Marchand, avec qui il a partagé une longue amitié après l’avoir rencontrée dans un club de vacances. Les deux animateurs et leurs familles se fréquentaient régulièrement en dehors des plateaux, au point de partir plusieurs fois ensemble.
Une proximité qui a permis à la présentatrice de M6 de livrer un témoignage direct sur l’homme qu’était le journaliste dans l’intimité, lui l’éternel bon vivant. Dans un documentaire diffusé sur TMC, Karine Le Marchand était ainsi revenue sur le mode de vie du présentateur du 13 heures, sans chercher à l’édulcorer :
« On est partis plein de fois en vacances ensemble. Jean-Pierre avait une hygiène de vie assez détestable. Il était gourmand, il aimait bien le bon vin et il fumait comme un pompier. Il ne faisait pas de sport, il était sédentaire et stressé… »
Un quotidien qui inquiétait tout particulièrement son épouse, Nathalie Marquay, consciente des risques que faisait courir cette accumulation d’excès. Toujours dans ce même documentaire, Karine Le Marchand racontait ainsi les tentatives répétées de l’ancienne Miss France pour pousser son mari à changer ses habitudes. En vain :
« Ça faisait beaucoup pour une femme qui aime son mari et qui sait très bien qu’avec la différence d’âge, il va se passer des problèmes de santé s’il ne gère pas certaines choses donc elle râlait beaucoup… Mais Jean-Pierre s’en foutait complètement ! Il continuait. C’était vraiment un épicurien »
Ces révélations dessinent le portrait d’un homme attaché aux plaisirs de la vie, parfois au détriment de sa santé, mais fidèle à lui-même jusqu’au bout. Un tempérament assumé, qui faisait aussi partie de ce que ses proches aimaient chez lui, malgré les inquiétudes et les alertes répétées. Une chose est sûre : Jean-Pierre Pernaut laisse toujours un immense vide, près de 4 ans après sa disparition.
