puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Rédaction | Sport
De retour cette saison après avoir manqué une large partie de l’exercice précédent à cause d’un caillot sanguin, Victor Wembanyama a clairement décidé de rattraper le temps perdu. En quinze matchs, il affiche des statistiques impressionnantes avec 25,1 points, 12,3 rebonds et 3,8 passes de moyenne. Son impact se ressent des deux côtés du terrain, et sa domination défensive continue de grandir.
Dernière preuve en date : lors de la victoire face aux Hawks d’Atlanta, Wembanyama a enchaîné un 100e match consécutif en saison régulière avec au moins un contre. À seulement 21 ans et pour sa troisième saison NBA, son mélange de taille, d’agilité et de coordination continue de redéfinir les standards à son poste.
C’est justement cet état d’esprit affirmé qui a marqué deux anciens champions NBA. En réaction à une vidéo où Wembanyama expliquait qu’il se voyait devenir le meilleur joueur de la ligue, Paul Pierce n’a pas caché son enthousiasme. « Il est dans sa troisième année et il parle déjà comme ça. Il a vécu quelque chose cet été, que ce soit avec les moines ou lors d’une discussion avec toi, Kevin, mais il y a clairement eu un déclic », a-t-il expliqué.
Une prise de conscience qui change tout
Kevin Garnett, qui a passé du temps avec le Français ces derniers mois, a abondé dans le même sens avec son style bien à lui. « Il a eu une révélation. Là-haut avec les moines, à faire toutes sortes de choses en montagne… tu ne sais pas ce que font les moines. Mais clairement, il est revenu avec un autre état d’esprit », a lancé l’ancien MVP en souriant.
Pierce, amusé par l’assurance affichée par Wembanyama, a même repris son ton pour illustrer ce changement. « Il a dit : Jokic est le meilleur joueur offensif, mais pas le meilleur joueur, point final. Damn ! » Pour l’ancien Celtic, cette confiance est le reflet du travail invisible fourni en coulisses. « On le voit à chaque match. Il sait qu’il a bossé, et ça se ressent », a-t-il ajouté.
Pour la suite, Pierce comme Garnett estiment que la marge de progression reste immense, notamment sur le plan physique. Le conseil est clair : continuer à se renforcer. À leurs yeux, une fois qu’il aura gagné en puissance, Wembanyama pourrait imposer sa domination comme l’a fait Giannis Antetokounmpo après sa prise de masse.
La perspective est déjà inquiétante pour le reste de la conférence Ouest. Un Victor Wembanyama confiant, en pleine santé, techniquement affûté et physiquement plus solide, représente un cauchemar défensif en devenir. Si cette fameuse « révélation » se confirme sur la durée, la NBA pourrait bien assister à l’émergence d’un joueur générationnel plus vite que prévu.
