La phrase assassine qu’aurait lâchée Carla Bruni à Rachida Dati sur Nicolas Sarkozy : « Tu…

Carla Bruni et Rachida Dati
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Pendant des années, les rumeurs ont accompagné les trajectoires politiques et médiatiques de Rachida Dati. Parmi elles, certaines ont prêté à l’ancienne garde des Sceaux une proximité ambiguë avec Nicolas Sarkozy. Une hypothèse toujours démentie par l’intéressée, mais qui a nourri bien des fantasmes. Jusqu’à faire ressurgir une phrase attribuée à Carla Bruni, aussi brève que cinglante.

Publicité

Figure très connue de la vie politique française, Rachida Dati a longtemps traîné une réputation de femme fatale, souvent instrumentalisée par ses adversaires. Ministre emblématique du quinquennat Sarkozy, elle a occupé une place centrale dans les cercles du pouvoir, au point d’alimenter de nombreuses rumeurs sur sa relation avec le chef de l’État de l’époque. Des bruits persistants, mais jamais étayés, qui ont fini par s’inviter jusque dans certains ouvrages consacrés aux coulisses du pouvoir.

C’est dans le livre « Les conquérantes » qu’une scène particulièrement intéressante est ainsi évoquée. L’autrice y rapporte un épisode qui se serait déroulé à l’Élysée, lors d’une visite des lieux par Rachida Dati en compagnie de Carla Bruni. Arrivées dans la chambre présidentielle partagée par la chanteuse et Nicolas Sarkozy, l’ex-Première dame aurait alors lancé, selon le récit :

Publicité

« Tu aurais bien aimé que cette chambre soit la tienne, n’est-ce pas ? »

Une remarque qualifiée de « méchante attaque » par l’autrice, et qui aurait, toujours selon elle, durablement altéré les relations entre les deux femmes. Une hypothèse pourtant mise à mal par les déclarations publiques de Rachida Dati elle-même, bien des années plus tard.

Publicité

Invitée sur le plateau de « Quelle Époque » en 2022, l’élue parisienne a en effet tenu un discours à rebours de toute idée de rancœur. Évoquant Carla Bruni, elle avait au contraire souligné un geste personnel et déterminant, déclarant :

« Elle a fait quelque chose pour moi et pour ma fille qui était fondamentale. Parce que j’avais un petit souci avec Zohra. Et je lui suis reconnaissante à vie.

C’est une femme qui est courageuse. Et franchement, elle n’est pas engoncée dans un statut ou quoique ce soit. Elle est comme elle est, pour de vrai. Je l’ai vue vraiment se battre pour les gens qu’elle aime. Donc c’est pour cela que, moi, je lui suis reconnaissante à vie ».

Si le monde de la politique et ceux qui l’entourent adorent les rivalités supposées, les intéressées, elles, semblent avoir choisi une autre voie, loin des petites phrases et des procès d’intention.

Pop culture