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Par Rédaction | Sport
Un an déjà après son arrivée retentissante au Paris Saint-Germain, Khvicha Kvaratskhelia a déjà empilé les trophées et les certitudes. Passé du championnat italien à la Ligue 1, l’international géorgien n’a pas seulement changé de club, mais aussi de culture de jeu. Une transition souvent jugée facile depuis l’étranger, mais bien plus complexe dans la réalité. Et le principal intéressé n’a pas hésité à remettre les pendules à l’heure.
Arrivé au Paris Saint-Germain en janvier 2025 pour un transfert estimé à 70 millions d’euros, Khvicha Kvaratskhelia s’est immédiatement imposé comme un élément clé du projet parisien. L’ancien Napolitain, révélé aux yeux de l’Europe en Serie A, a rapidement enrichi son palmarès avec un titre de champion de France, une Coupe de France et surtout une Ligue des Champions remportée au printemps 2025. Une adaptation express, malgré un changement de championnat souvent sous-estimé.
Auteur d’une première année globalement réussie sous le maillot parisien, le joueur de 24 ans a découvert un football très différent de celui qu’il pratiquait en Italie. En marge de la Coupe du monde des clubs disputée aux États-Unis à l’été 2025, Khvicha Kvaratskhelia avait d’ailleurs été interrogé sur cette transition et sur les clichés persistants entourant la Ligue 1, lors d’un live Twitch animé par Jason Nguyen. Et il avait tenu à remettre les pendules à l’heure :
« Quand je jouais en Italie, les gens m’avaient prévenu sur le fait qu’il était assez facile de jouer dans le championnat français. Certaines personnes m’ont dit ça, mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai. La Ligue 1 est un championnat difficile. »
Le Géorgien a ensuite pris le temps de comparer plus précisément les deux championnats qu’il connaît désormais parfaitement. Entre rigueur tactique et liberté offensive, Khvicha Kvaratskhelia a dressé un constat nuancé, loin des jugements hâtifs :
« En Italie, les matches sont plus tactiques. Toutes les équipes se focalisent vraiment sur la défense et ça donne des sortes de batailles tactiques. En France, chaque équipe essaie d’attaquer et ça rend les matches plus ouverts. »
Une différence de philosophie qui ne se traduit pas, selon lui, par un écart de niveau. Bien au contraire. Toujours face à Jason Nguyen, l’attaquant parisien a tenu à balayer les idées reçues sur le championnat français :
« À mes yeux, le niveau de la Serie A et de la Ligue 1 est plus ou moins similaire. En tout cas, tout ce que les gens peuvent dire à propos du championnat français ne traduit pas la réalité. »
À l’aube de l’année 2026, Khvicha Kvaratskhelia peut déjà se targuer d’un parcours exceptionnel. Désormais pleinement installé à Paris, l’ailier géorgien regarde la suite avec ambition. La saison 2025-2026 s’annonce comme un nouveau défi, avec l’objectif de confirmer sur la durée et de continuer à faire taire les clichés. Une chose est sûre : en France comme en Italie, Khvicha Kvaratskhelia a déjà prouvé qu’il savait s’adapter… et gagner.
