France, Bulgarie ou Etats-Unis ? Sylvie Vartan (81 ans) assume et répond : « Mon pays, c’est…

Sylvie Vartan
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Si elle a tout récemment fait ses adieux à la scène, Sylvie Vartan continue de fasciner, autant par sa carrière que par son parcours de vie hors normes. Partagée depuis des décennies entre plusieurs continents, l’icône de la chanson française a souvent été interrogée sur son véritable ancrage. Une question personnelle et pas facile, à laquelle elle a accepté de répondre.

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Figure majeure de la musique francophone, Sylvie Vartan a construit sa légende bien au-delà des frontières hexagonales. Née en Bulgarie, ayant grandi en France et vivant aux États-Unis depuis plus de quarante ans, l’ancienne idole yé-yé incarne à elle seule une forme de multiculturalisme avant l’heure. Une richesse personnelle qu’elle revendique pleinement, tout en reconnaissant la place centrale occupée par certains pays dans son cœur et dans sa trajectoire.

C’est dans une interview accordée à Télé Star en 2017, puis dans une autre au micro de Public Sénat, que l’interprète de La plus belle pour aller danser a pris le temps de poser des mots précis sur ce sentiment d’appartenance multiple. Sans chercher à trancher de manière définitive, elle a expliqué comment chaque pays avait contribué à façonner la femme et l’artiste qu’elle est devenue :

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« Je crois que mon cœur et mes émotions sont bulgares et hongroises. Mon pays c’est la France c’est là où sont mes amis, mon travail c’est la réalisation de mes rêves. L’Amérique c’est toujours le rêve c’est là où j’ai appris énormément. C’est un grand privilège de pouvoir vivre dans deux, trois cultures différentes parce que comme un buvard on prend ce qu’il y a de mieux.

La France m’a tout donné. C’est grâce à ce pays que j’ai accompli mes rêves, et merci à la Bulgarie aussi car elle m’a fait qui je suis ».

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Si la chanteuse vit principalement outre-Atlantique depuis plus de quatre décennies, ce discours met en lumière un attachement qui dépasse la simple notion de résidence. La France demeure le socle de sa carrière et de ses amitiés, tandis que la Bulgarie reste intimement liée à ses racines et à son identité profonde. Quant aux États-Unis, ils incarnent l’apprentissage, l’ouverture et une part de rêve jamais totalement éteinte.

À travers ces confidences, Sylvie Vartan rappelle que l’identité n’est pas toujours une affaire de frontières figées. Chez elle, elle se conjugue au pluriel, nourrie par les cultures, les rencontres et les chemins empruntés au fil d’une vie exceptionnelle.

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