Par Rédaction | Sport
La fin approche pour les Warriors et leur dynastie. Ce sentiment se fait de plus en plus présent à travers la ligue, surtout avec la retraite potentielle de Stephen Curry dans quelques années. Même Steve Kerr ne se fait guère d’illusion sur le sujet.
Depuis plusieurs saisons, la franchise californienne n’est plus cette machine implacable qui terrorisait la ligue. Les défaites se sont banalisées, les certitudes se sont effritées, et l’aura d’invincibilité a disparu. Steve Kerr le sait mieux que quiconque : ce cycle n’échappe pas aux lois du sport professionnel, aussi glorieux ait-il été.
Le coach des Warriors n’a d’ailleurs pas cherché à masquer la réalité. Interrogé récemment, il a reconnu sans détour que l’histoire touche à sa fin. « Ça se termine pendant que nous parlons. On ne sait simplement pas exactement quand ça va s’arrêter », a-t-il admis, avant d’ajouter que l’équipe s’accroche à une dernière conviction : celle qu’il reste encore quelque chose à exploiter.
Une dynastie qui refuse de s’éteindre sans lutter
Car malgré un bilan équilibré et une place loin des sommets de l’Ouest, Golden State refuse de tirer un trait définitif sur ses ambitions. « Ce à quoi on se raccroche, c’est l’idée qu’il nous reste encore quelque chose dans le réservoir. Si toutes les pièces s’alignent, on pense avoir une chance. On essaie d’en chercher une dernière », a expliqué Kerr, lucide mais combatif.
Cette foi repose en grande partie sur Stephen Curry, toujours capable de performances de très haut niveau malgré ses 37 ans. Autour de lui, Draymond Green et Jimmy Butler incarnent cette volonté de survivre par l’expérience, même si le contexte est bien différent des années fastes. Désormais, l’objectif n’est plus de dominer, mais de s’accrocher.
Steve Kerr parle d’expérience lorsqu’il évoque la fin des grandes ères. Il a vécu celle des Bulls des années 90 de l’intérieur, puis observé celle des Spurs, plus discrète mais tout aussi marquante. « Avec Chicago, tout le monde savait que la dynastie était terminée quand elle s’est arrêtée », a-t-il rappelé, soulignant le caractère brutal de certaines fins.
Selon Kerr, la particularité de Golden State tient à la manière dont tout s’est enchaîné. « Celle-ci nous a un peu pris par surprise. On ne savait pas vraiment, puis on a compris qu’on était en plein dedans », a-t-il confié, presque nostalgique. Une aventure née sans annonce, mais devenue historique.
