NBA – « Il n’y a pas photo » : Wembanyama se paie ouvertement Chet Holmgren !

Victor Wembanyama des Spurs et Chet Holmgren du Thunder
Omar Raje ESPN (DR)

Par Rédaction | Sport

Depuis plusieurs saisons, la NBA aime opposer Victor Wembanyama et Chet Holmgren comme deux figures jumelles d’une même génération. Taille hors normes, mobilité rare, intelligence de jeu au-dessus de la moyenne : tout semblait réuni pour nourrir une rivalité durable. Mais pour le Français, cette lecture appartient désormais au passé.

Publicité

Sur le parquet, la dernière confrontation a encore renforcé ce sentiment. Comme lors de la demi-finale de la NBA Cup dix jours plus tôt, les Spurs ont largement dominé le Thunder (130-110). Entré en jeu avec des minutes contrôlées, Wembanyama a pesé par sa présence et son impact, pendant que Holmgren peinait à trouver son rythme dans un rôle plus discret.

Interrogé après la rencontre sur cette opposition que beaucoup présentent comme générationnelle, le Français n’a laissé aucune place à l’ambiguïté. « Une rivalité ? Honnêtement, je n’y pense pas. Sportivement, non, il n’y a pas photo », a-t-il lâché, assumant pleinement une sortie directe qui en dit long sur sa perception de l’écart actuel.

Publicité

Une rivalité que Wembanyama balaie sans détour

Cette déclaration n’est pas isolée. Depuis plusieurs semaines, Wembanyama affiche une confiance de plus en plus affirmée, nourrie par son statut grandissant au sein de la franchise texane. Là où Holmgren évolue encore dans une hiérarchie dominée par Shai Gilgeous-Alexander, le Français est déjà le visage central du projet des Spurs.



Les trajectoires des deux joueurs expliquent en partie ce décalage. Drafté en deuxième position en 2022, Holmgren a perdu une saison entière à cause d’une blessure au pied, retardant son intégration au plus haut niveau. Wembanyama, lui, est arrivé un an plus tard en numéro un de la draft, avec une exposition immédiate et un rôle taillé pour lui.

Publicité

Sur le plan collectif, l’Américain peut pourtant se targuer d’un palmarès plus fourni. Champion NBA avec Oklahoma City et déjà titré sur la scène internationale en catégories jeunes, Holmgren a connu des succès précoces, mais sans être la principale raison derrière ces titres. À l’inverse, Wembanyama vient tout juste de manquer son premier trophée avec les Spurs lors de la NBA Cup.

Mais individuellement, la dynamique est clairement en faveur du Français. Déjà considéré comme une superstar en devenir, il est installé comme le leader incontestable de San Antonio et s’invite très tôt dans les discussions autour du trophée de MVP. Une reconnaissance que Holmgren, malgré son talent, n’a pas encore atteinte.

Chet Holmgren Conférence Ouest Les Français (NBA) NBA 24/24 Oklahoma City Thunder San Antonio Spurs Victor Wembanyama