NBA – Chet Holmgren dominé par Victor Wembanyama ? Le coach du Thunder cash : « Il était vraiment…

Victor Wembanyama et Chet Holmgren
Spurs (DR) / NBA (DR)

Par Rédaction | Sport

Lors des deux défaites face à San Antonio, le Thunder a vu Victor Wembanyama prendre clairement le dessus dans la raquette. Face à lui, Chet Holmgren n’a jamais vraiment trouvé son rythme, semblant en difficulté des deux côtés du terrain. Un contraste frappant.

Publicité

Sur ces deux matchs, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chet Holmgren n’a tourné qu’à 8,5 points, 7,5 rebonds et 1,5 passe de moyenne, avec une adresse en nette baisse. Incapable d’imposer sa présence offensive ni de contenir l’impact de Wembanyama, il a symbolisé les limites rencontrées par Oklahoma City dans cette série.

Face aux interrogations, Mark Daigneault a tenu à apporter un éclairage précis sur la situation de son intérieur. « C’est un compétiteur total, il est toujours prêt à jouer. Il a traversé toute la campagne de playoffs sans être à 100 % physiquement à cause de sa blessure la saison passée, et ça nous a surtout montré quel type de gagnant il est. Mais il était vraiment malade l’autre soir et il a serré les dents. Honnêtement, Chet est la dernière personne qui m’inquiète », a expliqué le coach du Thunder.

Publicité

Une situation physique qui pèse plus qu’il n’y paraît

Cette révélation change la lecture des performances récentes de Holmgren. Loin d’un simple problème de match-up ou de confiance, son passage à vide serait donc en grande partie lié à un état physique dégradé. Une donnée d’autant plus importante qu’il avait déjà manqué une rencontre face à Memphis en raison de soucis au dos, preuve que son corps est encore très sollicité.



Dans ces conditions, le staff d’Oklahoma City préfère temporiser plutôt que de tirer des conclusions hâtives. Holmgren reste un élément central du projet, et son historique de compétiteur joue clairement en sa faveur. L’idée est désormais de lui permettre de retrouver progressivement son agressivité et son impact habituel.

Publicité

Pour le Thunder, l’enjeu est clair : retrouver rapidement une version plus dominante de son intérieur. Dans une conférence Ouest impitoyable, chaque détail compte, et l’absence d’un Holmgren à son meilleur niveau se fait immédiatement sentir face aux meilleures équipes.

La comparaison avec Wembanyama, inévitable lors de ces confrontations, ne doit toutefois pas masquer le contexte. À seulement 22 ans, Holmgren continue d’apprendre à gérer les exigences physiques d’une saison NBA dense, surtout après un long parcours en playoffs.

Conférence Ouest NBA 24/24 Oklahoma City Thunder San Antonio Spurs