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Par Rédaction | Sport
Pour la troisième fois en un mois, Oklahoma City est tombé face à San Antonio. Un scénario devenu trop familier pour une équipe qui dominait la ligue sans partage en début de saison. Malgré un bilan toujours impressionnant, la répétition des mêmes failles commence à inquiéter, surtout lorsqu’elles sont exposées par le même adversaire.
Après la rencontre face aux Spurs, Shai Gilgeous-Alexander n’a pas cherché à minimiser l’impact de cette série noire. Le leader du Thunder a reconnu une réalité inconfortable : sur ces confrontations directes, les Texans ont simplement été supérieurs. Et à ce stade de la saison, ce constat ne peut plus être ignoré.
Dans un discours lucide et sans détour, le MVP en titre a lancé un message clair à toute l’organisation. « On doit progresser en tant que groupe. On ne perd pas trois fois de suite contre la même équipe sur une courte période sans qu’elle soit meilleure que vous. On doit se regarder dans le miroir, tous, du sommet à la base, si on veut atteindre notre objectif ultime », a-t-il assumé, soulignant une responsabilité collective.
Une exécution qui fait la différence
Sur le parquet, les chiffres ont confirmé cette impression. Oklahoma City a été étouffé offensivement, limité à moins de 40 % de réussite au tir et incapable d’imposer son tempo. La défense pourtant référence du Thunder a cédé face à l’équilibre et à la discipline texane, notamment dans la peinture et en transition.
Mark Daigneault, de son côté, a refusé de parler de manque d’envie. Pour l’entraîneur, la différence s’est jouée ailleurs, dans la précision et la rigueur. « Je n’ai pas eu l’impression d’un problème de complaisance. L’intensité était là. C’était surtout une question d’exécution. Les deux équipes ont joué dur, mais ils ont mieux exécuté, et c’est pour ça qu’ils ont gagné », a-t-il expliqué, protégeant l’état d’esprit de son groupe.
Malgré tout, cette série de défaites face à San Antonio agit comme un révélateur. Elle expose certaines limites structurelles : une difficulté à s’adapter sur plusieurs matchs contre le même adversaire, une attaque parfois trop dépendante de ses individualités et une défense qui peut être désorganisée lorsqu’elle est ciblée méthodiquement.
Shai Gilgeous-Alexander n’a toutefois pas esquivé l’évidence : les Spurs méritent leur succès. « C’est une très bonne équipe. Ils savent jouer, ils ont du talent, ils jouent de la bonne manière et ensemble. Quand on mélange tout ça, on gagne des matchs », a-t-il reconnu, offrant un respect appuyé à un rival désormais pris très au sérieux.
