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Par Rédaction | Sport
La dernière victoire des Spurs sur le parquet du Thunder n’a rien d’un accident. Rapidement menés dans le premier quart-temps, les Texans ont répondu par une séquence autoritaire qui a inversé le rythme du match et installé un rapport de force durable. Et un joueur, autre que Victor Wembanyama, fait plaisir à voir.
Si De’Aaron Fox a porté l’attaque avec 29 points et une efficacité chirurgicale, c’est surtout l’impact de Stephon Castle qui a marqué les esprits. Le jeune arrière a encore livré une prestation pleine, combinant agressivité offensive, lecture du jeu et défense étouffante. Face à une équipe réputée pour sa pression sur les lignes extérieures, Castle a semblé jouer avec une étonnante sérénité.
Cette domination répétée n’a pas échappé à Skip Bayless, rarement avare de superlatifs dans ce genre de contexte. « Les Spurs vont encore écraser le Thunder, cette fois chez eux, sur la scène de Noël. Stephon Castle continue de surpasser SGA. La défense de San Antonio est au moins aussi féroce, et encore plus physique », a-t-il lâché, soulignant le contraste saisissant entre les deux lignes arrière.
Stephon Castle change l’équilibre des confrontations
Derrière la provocation médiatique, les chiffres racontent une histoire plus nuancée mais tout aussi révélatrice. Shai Gilgeous-Alexander a terminé avec 22 points, sans perte de balle, mais son efficacité a été sévèrement limitée. Gêné en permanence, contraint à des tirs difficiles, le leader d’OKC n’a jamais réellement dicté le jeu comme à son habitude.
Cette série met également en lumière la capacité collective de San Antonio à exploiter les rares failles d’une défense pourtant élite. Marquer plus de 119 points de moyenne face à l’une des meilleures organisations défensives de la ligue n’est pas anodin. Cela traduit une exécution précise, un spacing maîtrisé et une lecture tactique parfaitement adaptée à l’adversaire.
À l’autre bout du terrain, les Spurs ont aussi envoyé un signal fort. Limiter une attaque aussi prolifique qu’Oklahoma City à un rendement bien inférieur à ses standards démontre une maturité défensive inattendue pour un groupe aussi jeune. L’intensité sur le porteur de balle et la discipline collective ont clairement posé problème au champion en titre.
Au-delà des statistiques et des déclarations, c’est la trajectoire globale qui interpelle. L’éclosion de Castle, l’intégration intelligente de Victor Wembanyama dans un rôle modulé, et l’assurance affichée par Fox dessinent un avenir nettement plus lumineux. À force de répéter la même performance face à un prétendant majeur, San Antonio ne surprend plus : l’organisation s’impose.
