puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que les Lakers cherchent désespérément à enrayer leur série de défaites, un nom revient avec insistance dans les discussions : Chris Paul. Libre après sa coupure par les Clippers, le meneur vétéran semblait cocher plusieurs cases sur le papier. Mais en coulisses, la réalité est bien différente.
Selon plusieurs sources proches du dossier, les Lakers n’envisagent pas sérieusement de recruter l’ancien All-Star, malgré ses liens étroits avec LeBron James et une longue histoire de rumeurs l’associant à Los Angeles. L’information a été confirmée par Jake Fischer, qui souligne que cette option n’est tout simplement pas à l’étude, même dans un contexte d’urgence sportive.
« On m’a clairement indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à voir les Lakers devenir une destination potentielle pour Chris Paul », écrit Fischer, précisant que la franchise ne considère pas le meneur de 40 ans comme un renfort en cours de saison, « malgré des années de spéculations autour d’un possible Paul aux Lakers ».
Une stratégie assumée tournée vers la jeunesse
Cette décision s’inscrit dans une ligne directrice assumée par le management. Depuis l’intersaison, les dirigeants ont fait le choix de cibler en priorité des profils de moins de 30 ans pour répondre aux besoins de l’effectif. Une orientation qui tranche avec l’idée d’ajouter un vétéran supplémentaire à un groupe déjà expérimenté. Le contexte ne facilite pourtant pas cette posture. La blessure d’Austin Reaves, absent pour au moins quatre semaines, a fragilisé un équilibre déjà précaire. Mais même face à cette nouvelle donnée, la franchise ne souhaite pas dévier de sa trajectoire initiale.
« Les Lakers ont été très intentionnels dans leur volonté de cibler des joueurs de moins de 30 ans pour combler leurs besoins », rappelle Fischer, soulignant que l’absence prolongée de Reaves crée désormais « des problèmes bien plus larges » pour l’équipe. Sur le plan financier, Chris Paul n’aurait pourtant pas représenté un obstacle majeur. Après un contrat d’un an à 3,6 millions de dollars avec les Clippers, le temps des deals massifs est derrière lui, lui qui avait signé un contrat de quatre ans à 120 millions avec Phoenix quelques saisons plus tôt. Mais l’argument économique ne suffit plus à convaincre.
À Los Angeles, la réflexion dépasse le court terme. Ajouter un meneur de 40 ans, même à faible coût, ne correspond plus à la vision globale d’un effectif censé se projeter au-delà de l’instant présent, malgré la pression immédiate des résultats.
Les tensions actuelles et l’urgence sportive pourraient encore alimenter les spéculations dans les jours à venir. Mais sur ce dossier précis, la position est claire : les Lakers préfèrent regarder vers l’avenir plutôt que de céder à la nostalgie, même lorsqu’elle porte le nom d’un futur Hall of Famer.
