Christophe Dechavanne (67 ans) sans filtre sur sa vie perso : « C’est une maladie, j’ai sans doute…

Christophe Dechavanne
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Christophe Dechavanne a traversé les décennies sous le feu des projecteurs. Capable de renaissances spectaculaires comme de sorties plus brutales, l’animateur n’a jamais esquivé l’autocritique. À 67 ans, il a même posé des mots très forts sur un travers qui a profondément marqué sa carrière et sa vie personnelle. Un aveu lucide.

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Personnalité incontournable du PAF depuis plus de trente ans, Christophe Dechavanne s’est imposé comme l’un des animateurs les plus reconnaissables de sa génération. Après des années de succès et quelques périodes de mise en retrait, le Parisien avait signé un retour remarqué dans Quelle Époque sur France 2, aux côtés de Léa Salamé et Philippe Caverivière. Une expérience valorisante pour celui qui reste, malgré les polémiques et son éviction par la suite pour un problème de drogue, un poids lourd de la télévision française.

Si son professionnalisme n’est plus à démontrer, Christophe Dechavanne reconnaît volontiers avoir un défaut tenace, qu’il qualifie lui-même de pathologique. Dans les colonnes de Paris-Match, l’animateur était revenu sans détour sur son rapport catastrophique au retard, un comportement qui lui a coûté bien plus que quelques remontrances :

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« Je considère cela comme une maladie. J’ai sans doute été le seul producteur de Paris à arriver en retard à mes propres émissions, ce qui coûtait une blinde en heures supplémentaires, j’ai perdu des jobs à cause de ça. »

Toujours dans Paris-Match, l’ancien complice de Patrice Carmouze avait illustré les conséquences très concrètes de cette incapacité chronique à être à l’heure, évoquant notamment une opportunité professionnelle manquée de manière irréversible :

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« Un jour je devais déjeuner avec le patron de RTL, il était question d’une quotidienne : cinquante minutes de retard ! Quand je suis arrivé avec un bouquet de fleurs, il était parti et l’émission avec… »

Mais au-delà de la carrière, ce sont certains épisodes intimes qui donnent toute sa gravité à cet aveu. Christophe Dechavanne avait ainsi confié que ce travers l’avait empêché d’être présent dans un moment crucial de sa vie familiale, un souvenir qui reste profondément douloureux :

« Pour moi ça ne pouvait pas être aussi urgent que ça… Ma mère ne pouvait pas mourir. »

Sur un registre plus léger, ce défaut est également bien connu de ses partenaires de travail. Invitée sur le plateau de C8, Léa Salamé avait elle aussi raconté leur toute première rencontre professionnelle, marquée par un retard pour le moins spectaculaire :

« On avait rendez-vous. On s’est vus début juillet. Il a débarqué avec une demi-heure de retard. Il venait de sa campagne en short, en baskets […] Quand je dis une demi-heure, c’est pour être polie avec toi. Il est arrivé avec deux heures de retard ! »

À 67 ans, Christophe Dechavanne ne cherche plus à se justifier ni à minimiser. Conscient des dégâts causés par ce qu’il considère comme une véritable maladie, il assume pleinement ses failles, quitte à exposer ses regrets les plus personnels. Une sincérité brute qui, une fois encore, participe à faire de lui un personnage à part dans le paysage médiatique français.

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