Resté 2 ans en France, le légendaire gardien Petr Cech cash : « Il faut bien dire qu’en France…

Petr Cech évoque la France
Chelsea FC (DR)

Par Rédaction | Sport

Avant de devenir une référence absolue à son poste en Angleterre, Petr Cech a connu un passage fondateur en Ligue 1. Arrivé très jeune en France, le gardien tchèque a découvert un championnat exigeant, loin d’être un long fleuve tranquille. Une étape déterminante, marquée par des attentes élevées et des difficultés d’adaptation. Des souvenirs sur lesquels il est revenu sans détour.

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Figure majeure de l’histoire du football européen, Petr Cech a porté les couleurs de plusieurs clubs emblématiques au cours de sa carrière. Mais avant de briller à Chelsea puis à Arsenal, c’est bien en France, au Stade Rennais, que le portier a fait ses premiers pas hors de Tchéquie. Recruté à l’été 2002 en provenance du Sparta Prague, il débarque alors en Bretagne avec l’étiquette d’un grand espoir et une pression immédiate liée au montant de son transfert.

À seulement 20 ans, Petr Cech s’impose rapidement comme titulaire dans les cages rennaises. Le club breton, alors soutenu par l’ambition de François Pinault, affiche clairement son désir de franchir un cap sur la scène nationale. Un contexte exigeant, sur lequel l’ancien international tchèque est revenu lors d’un entretien accordé au site officiel du Stade Rennais :

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« Quand j’ai signé à Rennes, il y avait l’objectif d’être parmi les meilleurs clubs en France. François Pinault est ambitieux et c’est pour ça que le projet m’a intéressé. Je suis arrivé du Sparta Prague, un club qui jouait la Ligue des Champions, avec beaucoup de plaisir et je savais que c’était un beau projet. Malheureusement, la première année ne s’est pas passée comme tout le monde le voulait. »

Lucide avec le recul, l’ancien gardien de Chelsea reconnaît que les ambitions élevées doivent s’inscrire dans la durée, surtout dans un championnat relevé comme la Ligue 1. Il l’expliquait d’ailleurs sans détour dans la suite de son témoignage :

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« On me parlait déjà des ambitions mais les clubs qui en ont de grandes doivent procéder pas à pas. Il faut aussi bien dire qu’il y a de la concurrence en France, il y a des équipes de qualité. Ce n’est jamais facile mais, chaque année, le club a tout fait pour s’améliorer. J’étais plutôt étonné de voir que ça prenne plus de temps que prévu pour que le Stade Rennais arrive jusqu’à l’Europe. »

Au-delà de l’aspect sportif, Petr Cech a également dû composer avec un obstacle majeur à son arrivée : la langue. Un frein important pour un gardien, poste où la communication est essentielle. Là encore, le Tchèque n’a jamais cherché d’excuse, comme il l’a confié dans ce même entretien :

« Au départ, je ne connaissais pas un mot de français. Il y avait cette barrière, c’était difficile. (…) Pour mon style de jeu, la communication est très importante. J’ai pris des cours de français dès le début, deux heures chaque jour à apprendre pour avoir la capacité de communiquer avec mes coéquipiers. Les joueurs et le staff m’ont aussi beaucoup aidé, ils ont facilité les choses. »

Après deux saisons pleines sous le maillot rouge et noir, conclues par 27 clean sheets toutes compétitions confondues, Petr Cech quitte Rennes pour s’envoler vers la Premier League, où il entrera définitivement dans la légende. Un passage en France parfois sous-estimé, mais qui aura posé les bases de son professionnalisme et forgé le caractère d’un futur géant du football mondial.

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