Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Hawks n’ont jamais totalement abandonné l’idée de mettre la main sur Anthony Davis. La franchise géorgienne continue de surveiller attentivement la situation de l’intérieur de Dallas, tout en sachant qu’un échange direct serait difficile à équilibrer. C’est là qu’intervient une hypothèse de plus en plus évoquée dans les cercles NBA : l’entrée en scène d’Oklahoma City comme facilitateur.
Selon plusieurs observateurs, le Thunder disposerait de tous les leviers nécessaires pour structurer une transaction à trois équipes. Flexibilité financière, abondance de choix de draft et capacité à absorber des contrats sans se précipiter : l’organisation dirigée par Sam Presti apparaît comme un partenaire idéal pour fluidifier les discussions entre Atlanta et Dallas.
Dans cette configuration, Zaccharie Risacher deviendrait une pièce centrale. Ancien numéro un de draft, le jeune ailier n’a pas encore répondu aux attentes placées en lui à Atlanta, ce qui ouvre la porte à un repositionnement stratégique. Du côté d’Oklahoma City, des recruteurs le considèrent comme un profil « buy-low », parfait pour un projet patient axé sur le développement à long terme.
Le Thunder au cœur d’un montage à trois franchises
La logique serait alors la suivante : Oklahoma City absorberait le contrat de Risacher tout en envoyant à Atlanta les choix de draft et les actifs nécessaires pour convaincre Dallas de céder Anthony Davis. Un montage complexe, mais crédible, compte tenu de l’arsenal dont dispose le Thunder. Marc Stein a récemment confirmé qu’Atlanta n’excluait pas de se séparer de Risacher dans le cadre d’un échange bien construit. Une ouverture qui renforce la plausibilité de ce scénario à trois bandes, même si de nombreux paramètres restent à ajuster.
Un point clé demeure toutefois inchangé : Trae Young ne ferait pas partie de l’opération. Chris Haynes a déjà indiqué que toute discussion impliquant les Hawks exclurait leur meneur vedette, obligeant Dallas à se concentrer sur d’autres leviers comme les contrats expirants, les jeunes joueurs et les choix de draft.
Du côté des Mavericks, l’enjeu financier est loin d’être anodin. Anthony Davis perçoit 54,1 millions de dollars cette saison, 58,5 millions la suivante, et dispose d’une option joueur à 62,8 millions pour l’exercice 2027-2028. Un engagement lourd, qui nécessite des garanties solides en retour.
À ce stade, rien n’est acté. Mais la simple évocation d’Oklahoma City comme facilitateur crédible suffit à redonner de l’élan à un dossier que beaucoup jugeaient bloqué. Si les lignes continuent de bouger, ce potentiel échange à trois franchises pourrait bien devenir l’un des feuilletons majeurs de l’hiver NBA.
