Passé 1 an là-bas, Kingsley Coman cash : « La différence entre Italiens et Français, c’est qu’eux ils…

Kingsley Coman évoque l'Italie et la France
RFP (DR)

Par Rédaction | Sport

Avant de s’imposer durablement en Allemagne puis de filer en Arabie Saoudite, Kingsley Coman a connu une parenthèse formatrice en Italie. Une saison courte, mais marquante, au cours de laquelle l’international français a découvert un autre football et un autre mode de vie. Avec le recul, l’ailier a livré un regard franc sur ce séjour transalpin. Notamment sur une différence culturelle qui l’a surpris.

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Avant de devenir l’un des hommes forts du Bayern Munich puis d’Al-Nassr, Kingsley Coman a très tôt quitté la France pour se confronter à l’étranger. Formé au Paris Saint-Germain, le Parisien n’avait que 19 ans lorsqu’il a rejoint la Juventus lors de la saison 2014-2015. Un choix audacieux, mais structurant, qui lui a permis de découvrir les exigences du football italien et une mentalité bien différente de celle qu’il connaissait jusque-là.

Figure reconnue du football européen depuis plusieurs années, l’ancien joueur de la Juventus est souvent revenu sur cette première expérience loin de son cocon. Dans un entretien accordé à Onze Mondial, Kingsley Coman expliquait à quel point cette année turinoise l’avait fait mûrir, aussi bien sur le terrain qu’en dehors :

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« Ce passage à la Juve, mon premier à l’étranger, m’a beaucoup appris. Quand on s’éloigne de son cocon familial, la vie n’est plus la même, elle est basée uniquement sur le foot, sa carrière et rien d’autre car on part vraiment pour ça. J’ai rencontré des gens qui m’ont vraiment aidé. Le football italien m’a énormément fait progresser, surtout à mon poste. C’était très dur, mais j’ai appris plein de choses.

Là-bas, je me suis tout de suite rendu compte que j’avais fait le bon choix, la mentalité du club me correspondait parfaitement car j’ai toujours eu une mentalité de gagnant. Je voulais cet esprit de gagne, ne jamais se relâcher, cette envie de tout rafler sur son passage. C’est ce qui me caractérise le mieux. Après, dire que j’aurais aimé rester plus longtemps à la Juve, c’est dur car je pense que signer au Bayern était le meilleur choix en termes de style de jeu. »

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Si son passage en Serie A n’a duré qu’une saison, le champion du monde 2018 en a gardé des souvenirs précis. À l’aise en Italie, le Français s’est aussi fait une idée bien arrêtée sur certains clichés, notamment celui concernant l’élégance supposée des Italiens. Grand amateur de mode, il livrait alors un avis sans détour dans les colonnes de So Foot :

« Je ne trouve pas qu’ils soient mieux habillés que nous ! La différence, c’est qu’ils sont plus classes au quotidien, ils portent beaucoup plus le costume. Ce n’est pas mieux habillé, mais ça dépend toujours des circonstances. Évidemment, si tu vas dans un dîner dans un endroit classe, tu vas toujours privilégier le costume. Quand tu es plus jeune, le costume, ce n’est pas ce qui te parle le plus du coup, tu vas plus t’orienter vers un jean avec une belle chemise.

Non vraiment, au niveau de la qualité des vêtements, en France, on est largement au-dessus. »

Toujours curieux des autres cultures, Kingsley Coman n’a jamais renié l’apport de cette année italienne dans sa construction personnelle et professionnelle. Mais sur le terrain du style comme sur d’autres, l’ailier tricolore reste fidèle à ses racines, convaincu que l’élégance à la française conserve une longueur d’avance, même face à la réputation transalpine.

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