LF2 : Perpignan – Reims, match en retard de la 9ème journée

Reims en road trip dans le Sud

Un week-end chargé attend les filles de Reims, relancées dans la course au maintien à la faveur de leur victoire samedi contre Perpignan (57-52). Ce soir, Maud Lesoudard et ses copines ont rendez-vous à Perpignan pour… le match Aller!
Reims en profite pour coupler deux périples lointains, la Catalogne ce soir et le Béarn dimanche où le RBF affrontera Pau, dimanche à 14h.

Reims est désormais tout proche du maintien… avec une saison compliquée dûe en partie à pas mal de blessures. Il restera deux matches à domicile aux rémoises après ce week-end dans le Sud, contre Chartres et le Centre Fédéral qu’il faudra gagner absolument et un déplacement à Calais où les filles auront à cœur de bien figurer pour montrer ce qu’elles valent et prouver que viser le Final Four en début de saison n’était pas utopique.

De son côté, Perpignan doit serrer les dents

L’indépendant : Alors que son effectif commence à montrer de sérieux signes de fatigue, Perpignan enchaîne les réceptions. De Reims ce soir et d’Aix dimanche.

Engagées dans un véritable marathon cette saison, les Perpignanaises s’apprêtent à aborder « leur » mur du 30e kilomètre, bien connu des coureurs à pied. Les joueuses de François Gomez sont sur le point d’enchaîner deux matches en 36 heures : la réception de Reims ce soir (20 h) puis celle d’Aix dimanche (15 h 30). Le tout en boitant bas. Si Marie-Frédérique Ayissi a renoué avec la compétition à Reims samedi dernier (défaite 57-52), Perpignan a perdu Laurie Datchy dans la Marne (entorse) pour une durée de quatre à six semaines. Et le reste de l’effectif subit le poids de l’enchaînement des matches. Pauline Lo n’a pas pu s’entraîner cette semaine, victime de douleurs à la hanche. Pire, Elodie Bertal, gênée par son genou depuis plusieurs semaines, pourrait souffrir d’une fracture de fatigue et doit subir des examens lundi. En attendant, elle passera au-dessus de la douleur et tiendra sa place ce soir.

« Heureusement, j’ai des joueuses professionnelles à 110 %, qui font passer l’équipe et le club avant leur santé, souligne François Gomez, qui n’apprécie pas vraiment de voir ses filles soumises à de telles cadences. C’est limite d’un point de vue éthique. Faire jouer deux matches en moins de 48 heures, c’est prendre des risques avec la santé des gens. Je trouve ça un peu léger de nous avoir imposé un tel calendrier. A un moment donné, on va être obligés de solliciter des petites jeunes. Le problème, même s’il y a parmi elles des filles qui peuvent jouer, c’est qu’elles ne peuvent pas s’entraîner avec nous à cause de leurs études ».

Le Final Four dans le viseur Perpignan n’a pas le choix. Face à deux candidats au maintien, le champion de Ligue 2 2012 a l’occasion d’engranger quatre points dans la course au Final Four.

« Mathématiquement, pour être sûr d’y être, il nous faut deux victoires si on bat Limoges de plus de sept points, ou trois victoires », poursuit Gomez.

Un objectif dans les cordes des coéquipières de Pauline Lo, même si leur jeu flamboyant du début de saison s’est dilué sous l’effet de la fatigue.

« Les filles répondront présent, je n’ai aucun doute là-dessus. On a souffert ces quatre ou cinq derniers matches. A nous de retrouver du rythme, de l’agressivité, de l’adresse. Et les joueuses ont un esprit de revanche par rapport à cette équipe de Reims qui nous a battus et qui, vue la valeur intrinsèque de ses joueuses, aurait pu jouer le carré ».

Même si elles sont sûres de grimper à nouveau dans les quatre ce soir, les Catalanes savent qu’une victoire leur permettrait d’éloigner un peu plus la menace Limoges. Une bonne raison de serrer une nouvelle fois les dents.

Joint hier après-midi au téléphone avant d’embarquer sur le vol Paris-Blagnac, Guillaume Rassineux, entraîneur de Reims, a accepté d’évoquer le déplacement de son équipe à Perpignan ce soir.

Après avoir battu Perpignan samedi dernier (57-52), Reims peut-il rééditer pareille performance ce soir ?

« Chez nous, nous nous sommes prouvé que nous étions capables de battre une équipe comme Perpignan. On a développé des valeurs de combativité et d’agressivité et l’équipe qui en montrera le plus vendredi soir a des chances de l’emporter. On sait que gagner à Perpignan n’est pas facile, je crois qu’elles sont invaincues chez elles (NDLR une défaite contre Dunkerque le 11 janvier 57-60). »

Avez-vous trouvé les Perpignanaises fatiguées au match aller ?

« Par rapport aux matches que j’ai pu voir à la vidéo, il y avait de la fatigue. Datchy se blesse toute seule, c’est un signe de fatigue. »

Perpignan ira-t-il au Final Four (les 16, 17, 18 mai) ?

« Pour moi, en terme d’effectif, les « gros » sont Perpignan et La Roche. Perpignan a sept joueuses qui ont joué en Ligue. C’est un effectif adroit et grand. Le poste 1 est plus petit, mais talentueux aussi. Sauf catastrophe, ils seront dans les quatre. »

          

Si Perpignan sera privé de Laurie Datchy, Reims pourrait voir le retour d’Anais Jomby blessée samedi dernier.

(Crédit photo : V. Lapaw et JJ Emy)

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