Interview, Camille Aubert : « Mon 5 de copines ? la génération 89 »

À l’occasion de Championnes de Coeur, Camille Aubert a gentiment accepté de répondre à nos questions. Nous vous laissons lire son interview afin de mieux la connaître.

Parlons-Basket : Bonjour Camille, peux tu te présenter rapidement à nos internautes ?

Camille Aubert : Camille Aubert, joueuse de basket professionnelle à l’Ufab (Union Féminine d’Angers Basket 49), meneuse de jeu, 25 ans.

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Camille Aubert lors de l’édition 2015 de Championnes de Coeur (Crédit Photo : Cl0_11)

 

PB : Que penses-tu de l’évènement  CDC ?

CA : Championnes de Cœur à Angers, c’est encore mieux. C’est important pour nous, c’est un événement qui met en valeur le basket féminin. C’est une super manifestation. Ça reste un match de gala, un match d’exhibition, ça nous permet de laisser de coté la compétition et on essaie de prendre encore plus de plaisir que lorsque c’est le championnat. Il faut également faire plaisir aux spectateurs, c’est vraiment important de leur rendre ce qu’ils nous apporte.  L’événement de l’année dernière m’avait énormément plus. C’est marrant parce que l’on voit nos adversaires du week-end dans nos équipes, et c’est une bonne solution pour couper un peu avec le championnat, de pouvoir respirer, de se faire plaisir. Ça nous permet aussi de pouvoir rejouer avec des filles que l’on a pu côtoyer en sélection, en EDF jeune, à l’INSEP, de jouer avec des amies tout simplement, ou d’anciennes joueuses internationales. C’est toujours un honneur et un plaisir.

PB : Et alors ça fait de se voir partout sur les affiches ?

CA : (Rires) Alors ça, je ne sais vraiment pas pourquoi… (Rires) C’est quand même vrai que c’est une belle affiche, c’est pas parce que je suis dessus que je dis ça. Ils ont voulu montrer que le basket féminin c’est quelque chose d’accessible pour tout le monde, en représentant notamment une ancienne internationale et chef d’entreprise, une maman et joueuse professionnelle. Moi je suis joueuse professionnelle et étudiante. C’est un honneur de pouvoir être dessus, de pouvoir représenter mon club et ma ville aussi, pour la promotion de cet événement.

PARLONS DE TON CLUB :

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Open LFB – Angers face à Arras (Crédit Photo : Cl0_11)

 

PB : Parlons de ton club, l’Ufab. Est ce que la présence de Lizanne dans l’équipe t’as permis de progresser en Anglais ?

CA : Nan nan, j’ai appris à progresser en Québécois. (Rires) C’est vrai qu’elle a des expressions Québécoise, mais l’anglais non. Lizanne est francophone et anglophone donc non. Après je parlais déjà un petit peu anglais, je me débrouille quoi… J’arrive à me faire comprendre. Mais avec Liz’ c’est Français/Québécois.

PB : Lors de L’Open, tu nous avais dis que Angers avait pour objectif de figurer parmi le Top 8, pour l’instant vous réaliser un très bon début de saison…

CA : C’était clairement l’objectif. Actuellement, on est sixième, on est bien calé, on n’est pas très loin de la 4/5ième place, mais pas très loin aussi de la 9/10 … On voit que c’est en train de pousser derrière, avec Toulouse, Tarbes… Mais il nous reste encore six matchs, c’est la dernière ligne droite. On a des matchs vraiment très importants qui vont arriver, à commencer par Mondeville, on se déplace ensuite au Hainaut, et l’on reçoit Nantes. Et après on a une fin de championnat qui est très compliquée, avec des déplacements à Montpellier et à Bourges. Donc si on pouvait engranger les victoires dès les prochaines journées, ça serait le scénario idéal.

PB : Hâte de prendre ta revanche dans le derby face à Nantes ?

CA : Alors ouais, mais après il y a des équipes qui nous réussissent pas vraiment dans le championnat depuis que je suis ici. C’est Toulouse et Nantes. Maintenant on a battu Toulouse sur le dernier match, c’était un match hyper disputé. En ce qui concerne le derby, ce sera à domicile, donc ce ne sera pas le même match qu’à l’aller. Leur équipe a changé, et nous lorsque l’on joue à domicile, on se sent forcement plus à l’aise. On a l’avantage du terrain, mais bon, on sait que lorsque l’on joue un derby, les positions, les statistiques sont mises de cotés.

PB : Pourquoi avoir signer à Angers il y a deux ans ? Une préférence pour les clubs de l’ouest ?

CA : Pour me relancer… C’est vrai qu’après Basket Landes, je me suis blessée au genou, et il fallait que je retrouve un club qui allait me laisser la chance de pouvoir revenir à mon meilleur niveau. David (Girandière, le coach) m’a appelé, il sait que je suis enfant du pays en plus. Je suis née à Laval, mes parents habitent Nantes, et Angers… Je suis attachée à ma région c’est vrai, je suis très famille, ami(e)s, j’ai mes repères ici. J’ai donc choisi Angers pour tout ça, le calme, la stabilité et les ambitions du club. C’est un club qui a toujours voulu grandir, mais il garde les pieds sur terre. En plus ce club est assez familial, donc c’est vrai que cela me correspondait bien.

QUEL EST ?

PB : Quelle est la chose indispensable à prendre lors d’un déplacement ?

CA : Le téléphone (Rires). Toujours connecté, c’est vrai, je vais pas mentir, j’ai toujours mon téléphone.

PB : Quel est ton 5 de copines ?

CA : Moi, je vais être coach de mon cinq de copines (Rires). Isis Arrondo (Nantes), Sarah Michel (Nantes), Diandra Tchatchouang (Bourges). Je vais faire la génération 89 en fait. Poste 4, je vais mettre Marielle Amant, et poste 5, Ana Maria Cata-Chitiga. Génération 89, dédicace.

PARLONS DE TES ACTIVITÉS HORS DES PARQUETS

CA : Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre l’association rêves en tant qu’ambassadrice ?

PB : C’est vrai, depuis hier, je suis ambassadrice. Le club dans un premier temps avait donné son accord pour s’associer à cette association justement. Moi je ne faisais partie d’aucune autre association jusqu’à ce que je donne mon accord hier. C’est une association qui œuvre sur Angers, mais qui est également nationale. Elle touche l’ensemble des malades dont le pronostic vital est engagé, et c’est ça qui m’a touché. Elle réalise les rêves de tous ces malades. On a rencontré le président hier, avec Liz’ et on a décidé de s’associer. On a la chance d’avoir du temps libre lorsque l’on est sportive de haut niveau, et pouvoir faire ça bénévolement en essayant d’aider ces enfants malades, c’est que du bonheur.


PB : Tu as fais le coup d’envoi hier (Vendredi) du match du SCO d’Angers, tu suis l’équipe ?

CA : Ouais, on est vraiment tous liés, les sportifs à Angers. On n’est pas une très grande ville,. Autour de nous, il y a Nantes qui nous fait un peu d’ombre. C’est pourquoi on se sent tous très concernés par les résultats de chacun sur Angers. On côtoie les Handballeurs, les Basketteurs. Il y a pas beaucoup de sport féminin, mais c’est toujours important de se suivre… Même si le foot, c’est un monde à part, il faut le dire. Quand on a l’opportunité de les rencontrer c’est toujours avec plaisir.. On se rassemble tous auprès de la même passion qu’est le sport.

PARMI LES JOUEUSES AVEC QUI TU AS PU JOUER, QUI EST?

PB : La plus gourmande ?

CA : Il y en a pas mal … Oulah… (À la fin de l’Interview on revient sur cette question) Alors la plus gourmande je dirais …(Hésitation) Je ne peux pas prendre que des filles de l’ufab quand même… (Rires) Vous me collez … En fait, il y en a plein des gourmandes… Mais je vais dire Amé (Pochet).

PB : La plus bordélique ?

CA : J’étais roomate de Liz’ l’année dernière, elle est bordélique.

PB : La moins ponctuelle ?

CA : C’est moi… C’est moi dans l’équipe.

PB : La plus Geek ?

CA : Émilie Gomis, on l’a voit partout je pense.

TU ES PLUTÔT … ?

PB : Café, Jus d’orange, Thé ?

CA : Thé.

PB : Montagne ou plage ?

CA : Plage.

PB : Nutella ou confiture ?

CA : Confiture de ma maman.  (Rires)

PB : iPhone ou android ?

CA : iPhone.

 

L’équipe Parlons Basket remercie chaleureusement Camille Aubert pour sa disponibilité et pour avoir accepté de répondre à nos questions !
On lui souhaite une excellente fin de saison avec Angers
Interview réalisée lors de Championnes de Coeur, le 07/03/2015

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