Entretien exclusif : Jean-Frédéric Morency – « Les classicos étaient des matchs vraiment enrichissants. »

Jean-Frédéric Morency est un ancien palois qui évolue aujourd’hui à Gravelinnes-Dunkerque. Il a accepté de répondre à nos questions :

Jean-Frédéric Morency à son époque paloise

(Crédit photo : Eric Traversié)

Parlons-basket : Bonjour Jean-Frédéric. Comment allez-vous?

Jean-Frédéric Morency : Ca va. Il fait beau dans le Nord.

P-b : Vous êtes né à Paris. Vous avez été formé à l’élan béarnais. Pourquoi avoir choisi ce club pour vous former ?

J-F.M : Je n’avais pas beaucoup de choix étant jeune. Plus jeune, mon rêve était de jouer au basket tous les jours. On m’a proposé le centre de formation de l’élan béarnais. En plus, il n’était pas loin de mes parents qui habitent Toulouse. Donc tout état réuni.

P-b : Pourquoi avoir choisi de quitter l’élan béarnais?

J-F.M : C’était un choix de vie. J’avais envie de changer d’air. J’ai passé dix ans à Pau. J’ai eu l’impression d’avoir fait un peu le tour au niveau de l’extérieur du basket. J’avais envie de déménager.

P-b : Vous avez été acteur de nombreux Limoges / Pau-Orthez. Comment vivez-vous ces matchs aujourd’hui?

J-F.M : Aujourd’hui, je continue à les suivre à la télé en connaissant l’ambiance que peuvent vivre les joueurs. Donc, c’est drôle de voir les autres le subir aussi. C’étaient des matchs vraiment enrichissants.

P-b : Les amateurs de basket connaissent l’animosité entre ces deux clubs. Maintenant que vous jouez pour une autre équipe que l’élan béarnais, pouvez-vous dire une chose gentille sur le CSP?

J-F.M : J’ai du mal. J’ai vraiment du mal. On a été éduqué un petit peu comme ça. Donc, on voit avec le CSP que des choses négatives à part le fait que ce soit une bonne équipe. Mais, au niveau du club, j’ai du mal à dire quelque chose de positif.

Un dunk de Jean-Frédéric Morency

(Crédit photo : Eric Traversié)

P-b : Lors de la dernière intersaison, vous avez été courtisé par plusieurs clubs. Qu’est-ce qui a fait penché la balance pour Gravelines-Dunkerque?

J-F.M : C’était un bon projet. Pendant les négociations, Christian Monschau a été le seul coach que j’ai eu au téléphone. Dans l’idée que j’avais d’une négociation, avoir le coach directement me plaisait. Donc, on a pu discuté et je pense que c’est ça qui a fait penché la balance.

P-b : Etre courtisé par de si grands clubs que Strasbourg, le BCM et Le Mans, ça doit être grisant, non?

J-F.M : Oui, c’est grisant. Mais, on est approchés sans que les choses soient vraiment concrètes. Donc, il faut prendre du recul jusqu’à ce que les choses se dessinent vraiment.

P-b : En admettant que, l’été prochain, vous soyez sur le marché (ce qui ne sera pas le cas puisque vous devez jouer encore un an au BCM) où aimeriez-vous jouer?

J-F.M : Il y a de très beaux clubs qui réussissent bien cette année. On voit Strasbourg. Sans que ce soit des clubs qui m’attirent, ils sont performants. La question ne se pose pas vraiment. Donc, je ne me la suis pas posée.

P-b : Vous vivez votre plus belle saison de votre carrière. Croyez-vous pouvoir faire mieux dans le futur ?

J-F.M : C’est un petit peu en pointillé. J’ai eu une période vraiment difficile à gérer. Maintenant que je suis mieux je pense pouvoir faire de meilleures choses plus tard.

P-b : Quel coach a marqué votre courte carrière?

J-F..M : J’ai été lancé dans le bain avec Claude Bergeaud ces dernières années. Mais, chaque coach a apporté sa pierre à l’édifice jusqu’à Didier Dobbels. Aujourd’hui, avec du recul, je vois qu’il n’avait pas toujours tort. Cependant, beaucoup de coach ont mis leur patte et je leur dois à tous aussi.

P-b : Pour le moment, Gravelines-Dunkerque n’est pas qualifié pour les playoffs. C’est une surprise. Comment la vivez-vous?

J-F.M : On a un très bel effectif sur le papier. Mais, entre nous, on savait que rien n’était joué dès le début de saison parce que le groupe était renouvelé à 90%.. L’équipe a bien marcher au début. La seule chose que l’on puisse regretter c’est la période compliquée que l’on a eu collectivement avec neuf défaites en dix matchs. C’est peut-être ça qui nous coûte aujourd’hui…

P-b : Vous voyez-vous partir évoluer à l’étranger d’ici quelques saisons?

J-F.M : Ca dépendra de mon évolution. Si j’ai l’opportunité, pourquoi pas? Ca passera par être performant. Il faut voir tout ce qui se présente. Il faudra voir le contexte et aussi ma volonté quand l’opportunité se présentera.

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