EDF : Evan Fournier se lâche !

Deux semaines après les Jeux Olympiques, Evan Fournier sort du silence et cet interview donnée à l’Équipe ne fera pas que des heureux. Tous les sujets sont abordés, de sa non sélection à sa relation avec Vincent Collet. 

 

Meilleur marqueur français de la saison avec 15,4 points de moyenne Evan se voyait à Rio cet été. Une fois son magnifique contrat signé ( 85 millions sur 5 ans) il devait rejoindre l’équipe de France comme Rudy Gobert. Au final il a dû regarder la compétition de son canapé.

« J’avais la haine » explique t-il.  « J’ai regardé le basket de A à Z, tous les matches (du tournoi olympique). Pendant la compétition je ne voulais pas intervenir et dire un truc maladroit. Je connais les mecs, eux ont besoin d’être tranquilles, de faire leur tournoi, cela ne servait à rien. »

Avec une grande intelligence Evan a su se taire pour ne pas perturber cette aventure olympique pour ses collègues. Mais il revient avec désarrois sur la manière dont il a appris sa non sélection … Sur Twitter.

« Ça faisait une semaine que je m’en doutais, en lisant les interviews où seul Rudy (Gobert) était cité parmi ceux n’ayant pas disputé le tournoi de qualification olympique. Dans le fond, ce n’est pas si grave, mais la manière était étonnante. »  

Il était prêt à tous les sacrifices pour aller à Rio. Les Jeux pour lui c’était un rêve d’enfant ! Fournier avait même écourté les négociations avec le Magic afin d’être assuré le plus tôt possible et prendre part à cette fête internationale!

 » S’il avait fallu faire ce qu’a fait Nico, je signais. Quelques dizaines d’heures d’avion ne m’auraient pas tué. Je comprends que la Fédération ne pouvait pas faire ça pour trois ou quatre joueurs, mais j’aurais apprécié qu’on me le propose. Les JO, c’est le rêve absolu. »

Pour finir Fournier égratigne l’actuel sélectionneur Vincent Collet. Il critique son énorme manque de communication. Il a précisé avoir eu deux contacts dans l’année avec des représentants de la Fédération.

« Les deux moments où j’ai entendu parler de la Fédération cette année, c’était une visite de Patrick Beesley (le DTN) à Orlando pour un repas, où on m’a indiqué les dates du TQO et des JO. On ne m’a jamais dit : si tu ne viens pas à Manille, tu ne viens pas aux JO. Le deuxième contact, c’est un SMS de Vincent Collet, le seul échange que j’ai eu avec lui depuis trois ans, en dehors des compétitions. C’était pour… me demander des places pour un match, pour des amis. »

Mais Evan Fournier ne ferme pas la porte à l’Équipe de France, il a toujours respecté le maillot bleu et espère pouvoir le reporter au plus vite. Si il continue sur sa lancée de la saison précédente, sa sélection apparaîtra comme une évidence.

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