Pro A – Levallois Metropolitans : Boris Diaw sera bien là contre le CSP

L’arrivée du capitaine de l’équipe de France à Levallois est désormais officielle. Hier matin, Babac a même pu participer à son premier entraînement au sein du collectif de Levallois.

Samedi 7 octobre 2017 sera, pour le basket français, une date importante, celle d’un retour, 14 ans après. Boris Diaw (35 ans, 2m03) est officiellement un joueur du Levallois Metropolitans. Le club possèdera trois champions d’Europe (Prepelic, Pietrus et Diaw) pour le coup d’envoi de la 4ème journée de Pro A, à domicile, contre le Limoges CSP. Babac a choisi Levallois en grande partie grâce à Fred Fautoux :

« Ma présence doit beaucoup à celle de Fredéric Fauthoux, l’entraîneur. C’est une personne que je connais depuis longtemps, avec qui j’ai des liens personnels. A Pau, nous étions voisins. Mais au delà de cela, c’est un jeune entraîneur avec lequel j’ai envie de travailler parce qu’il fait confiance à ses joueurs et j’ai envie de m’intégrer dans ce projet. »

Hier matin, il a posé ses premiers dribbles avec le groupe. Un premier décrassage depuis le 1/8ème de finale à l’Euro contre l’Allemagne (perdu 84 à 81). Diaw sait qu’il va devoir apprendre vite mais se plaît déjà dans son nouvel environnement :

« J’ai découvert de nouveaux coéquipiers, un nouvel environnement. Tout cela demande un petit temps d’adaptation, le temps de connaître les partenaires et les systèmes de jeu. Il faut aussi que je m’adapte à ce que va me demander l’entraîneur. En tout cas, j’ai une de bonnes sensations car je n’avais pas rejoué depuis notre dernier match à l’Euro avec l’équipe de France. »

Son dernier match en Pro A était il y a 14 ans maintenant (!) mais son dernier match en France date d’il y a 6 ans. En effet en 2011, lors du lockout NBA, Diaw avait rejoint les JSA Bordeaux. Son dernier adversaire ? Limoges. Pour capt’aine Babac, pas question de rater ça :

« Je me sens prêt à jouer. Il reste encore quelques jours d’adaptation dans ma connaissance des systèmes. Le jeu européen, je le connais quand je joue en équipe de France l’été. Ça reste du basket même si les règles ne sont pas tout à fait les mêmes qu’en NBA. Oui je me sens OK. Après, c’est à l’entraîneur de me mettre sur le terrain. »

 

Pour Frédéric Fauthoux, le coach, l’arrivée de Boris Diaw est très positive :

« On a saisi cette opportunité avec beaucoup de joie et de bonheur. Bien sûr, on va devoir faire quelques adaptations parce que Boris a des qualités différentes de celles des autres joueurs, et on va exploiter au maximum ces qualités. L’entraînement d’aujourd’hui était un peu bizarre parce que certains étaient plus spectateurs qu’acteurs. Il va falloir que chacun apprenne à mieux se connaître pour trouver des automatismes […] Je ne vais pas lui demander de marquer 20 points et de prendre 15 rebonds, ce n’est pas du tout son jeu. Il va permettre à d’autres joueurs de grandir beaucoup plus vite, comme Ivan Février qui est au même poste ou Maxime Roos et Cyrille Eliezer-Vanerot qui vont jouer près de lui. Ils vont apprendre beaucoup plus vite, ça va être une leçon XXL. Boris aura le rôle qu’il a eu dans toutes les équipes où il a joué. Je ne vais pas lui en demander plus. »

 

 

Au complet, cette équipe de Levallois a des arguments pour faire une belle saison.

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