NBA – Le combat de DeMar DeRozan contre la dépression

Tony Dejak/AP

La célébrité, la gloire, l’argent… Si certains joueurs NBA semblent intouchables, pour d’autres les heures sont parfois bien compliquées en dehors des terrains de basket. En février 2018, DeMar DeRozan revenait sur sa dépression dans une lettre à coeur ouvert. 

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Il n’est pas toujours facile d’être un joueur de la ligue. Les road trips vous éloignent de la maison, souvent pendant plus d’une semaine. Les joueurs sont des hommes, ils ont également des faiblesses : DeMar DeRozan avait partagé la sienne à coeur ouvert en février 2018. A l’occasion de la journée européenne contre la dépression, on vous propose de revenir sur ce touchant récit de vie.

Eh oui, malgré sa famille ou encore les nombreux fans présents pour le soutenir, l’arrière connaissait quelques moments difficiles. DeRozan avait partagé tout cela publiquement sur son compte Twitter, lors du All-Star Weekend 2018 alors que les festivités battaient leur plein.

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Cette dépression prend le dessus sur moi…

Au milieu de la nuit, ce tweet surprenait plus d’une personne, certains fans ne sachant sans doute pas vraiment comment réagir. Le joueur en dévoilait davantage quelques jours plus tard dans les colonnes de The Star :

C’est l’une des choses à laquelle peu importe si nous sommes indestructibles, au bout du compte nous sommes tous des humains. Nous avons tous des sentiments, tout ça. Parfois, ça prend le meilleur sur vous.

J’ai toujours des nuits plutôt variées. J’ai toujours été comme ça depuis que je suis jeune, je pense que mon comportement vient de là. Je suis calme, si vous ne me connaissez pas. Je reste distant d’une certaine façon, dans mon propre espace.

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L’arrière expliquait s’occuper au maximum, se consacrer au basket évidemment mais également à sa famille.

C’est du sérieux. Nous sommes tous des humains à la fin. C’est pour cela que je regarde toutes les personnes de la même façon. Je me fous de qui vous êtes. Vous pouvez être la plus petite personne de la rue ou la plus grande du monde, je vais traiter tout le monde avec le même respect.

Ma mère m’a toujours dit : « ne te moque jamais de quelqu’un que tu ne connais pas car tu ne sais jamais ce qu’il traverse. » Depuis que je suis gamin, je ne l’ai jamais fait, jamais. Je me fous de votre forme, votre ethnie, de rien. Je traite tout le monde pareil.

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J’avais des amis qui pensaient que j’allais parfaitement bien. Et d’un coup ils sont toxicomanes et ils ne se souviennent pas de la veille. Je n’ai jamais bu de ma vie parce que j’ai grandi en voyant des gens boire pour supprimer leurs ennuis, vous voyez ?

Je ne suis pas contre ou je n’ai pas honte. Maintenant, à mon âge, je comprends combien de personnes traversent cela.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis ce tweet et DeRozan a connu bien des évolutions dans son parcours. Nouvelle ville, nouvelle équipe : le joueur a été contraint de quitter dans la douleur le Canada pour rejoindre le Texas et les Spurs.

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A lui maintenant d’écrire un nouveau chapitre de son histoire. Comme toutes les personnes souffrant de ce lourd fléau psychologique.

DeMar DeRozan NBA 24/24

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