Stephen Curry a connu une soirée riche en émotions face à Atlanta. Tout d’abord touché à la cheville, il est revenu sur le terrain pour inscrire 28 points et réaliser un nouveau record dans son exercice préféré: celui d’enquiller les bombes du parking.
Quelle drôle de soirée pour Stephen Curry. Dans un match sans danger face au cancre de la conférence Est Atlanta, le meneur des Warriors s’est tout d’abord offert une belle frayeur. Dans le premier quart, sa cheville a vrillé sur un contact avec… son coéquipier Zaza Pachulia. Cela ne risque pas d’améliorer la cote de popularité du Géorgien même si cette action était cette fois-ci totalement involontaire.
Plus de peur que de mal pour le Splash Brother qui est ensuite revenu pour jouer les sept dernières minutes du second quart. Durant ce court laps de temps, il a tout de même pu inscrire la bagatelle de 15 points, rassurant au passage les fans des Warriors sur sa cheville. Il termine la rencontre avec 28 points au compteur à 8/15 aux shoots en 23 petites minutes, sans jouer dans le dernier quart.
“Ma cheville s’est refroidie pendant la mi-temps. Je pensais pouvoir finir le match mais le pouvoir de Chelsea (Chelsea Lane, la kiné des Warriors) et de Coach Kerr étaient trop forts. C’est frustrant mais leur décision est basée sur le long terme et je la comprends.” – Stephen Curry
Steve Kerr n’a ainsi voulu prendre aucun risque avec la cheville de son meneur. Une cheville qui avait déjà fait énormément parler dans la baie d’Oakland en début de saison.
“Tout allait bien quand il est revenu en deuxième quart-temps, mais en début de troisième, Chelsea m’a tapé sur l’épaule pour me dire qu’elle trouvait que Steph boitait. On a pris un temps-mort pour lui expliquer la décision”. – Steve Kerr
Stephen Curry se consolera en se disant qu’il vient d’inscrire son nom à un nouveau record en NBA. En effet, son shoot à trois points du corner gauche à la 7ème minute de jeu était déjà son 200ème de la saison. Un total impressionnant. Surtout quand on sait qu’il atteint cette barre pour la sixième année de suite, un record en la matière. On prend ainsi un peu plus conscience de l’incroyable longévité et de la régularité dont fait preuve le meneur des Warriors.
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