WNBA – Draft : Petit tour d’horizon des 10 plus gros prospects

Alors que la draft WNBA 2018 se déroule dans la nuit de jeudi à vendredi à New York, une présentation de certains profils qui se détachent s’impose. 

A’Ja Wilson, 1m95, Poste 4, South Carolina

Sauf grande surprise de dernière minute, son nom devrait sans conteste être appelé en premier durant la cérémonie. La joueuse qui évoluait sous les ordres de l’ancienne gloire NBA Bill Laimbeer s’est montrée impériale durant toute la saison NCAA, tant du point de vue du scoring que celui de la protection d’arceau, avec des moyennes de 22,6 points, 11,8 rebonds et 3,3 contres par match. Elle a également impressionné son coach par son altruisme et sa mobilité sur le terrain, ce qui en font une joueuse prête à dominer dans la ligue supérieure. A’Ja Wilson devrait donc logiquement fouler ses premiers parquets de WNBA sous le maillot des Aces de Las Vegas.

Kelsey Mitchell, 1m77, Poste 2, Ohio State

Avec une moyenne de 24,5 points par match sur ses quatre années d’université, Kelsey Mitchell est indéniablement l’une des meilleures scoreuses de cette cuvée. Adroite à 3 points avec un pourcentage de 40% derrière la ligne (avec 9 tentatives par match !), elle était également cette saison la meilleure passeuse de son équipe, avec un peu plus de 4 offrandes par rencontre. Elle constitue donc un profil intéressant pour des équipes en difficulté offensivement, à l’image de l’Indiana Fever en pleine reconstruction.

Azura Stevens, 2m01, Poste 4, UConn

Après seulement trois ans à Duke puis UConn, Azura Stevens a décidé de fair le grand saut vers la ligue, ce qui n’effraie pas les scouts des franchises WNBA. Annoncée très haute dans les différentes mock drafts, elle est capable d’occuper tous les postes d’intérieure, mais elle est également capable de s’écarter de la raquette et être à l’aise comme poste 3 malgré l’absence d’un shoot à 3 points. Bonne défenseuse grâce à sa taille imposante, les franchises se battront pour elle si son nom n’est pas appelé pour les trois premières places.

Diamond DeShields, 1m86, Poste 2/3, Tennessee/Turquie

Avec son parcours atypique, cette joueuse a de quoi intriguer. Elle a en effet débuté son cursus universitaire à North Carolina, pour se diriger dès l’année suivante vers Tennessee et y passer deux saisons avec des statistiques grimpant à 17,3 points, 6,6 rebonds et 3,8 passes décivies par match. Diamond DeShields décide par la suite de rejoindre le monde pro en Turquie, dans le club de Cukurova, sans que ses chiffres personnels ne se voient grandement modifiés. Cette expérience à l’étranger peut certainement influencer positivement la décision de certains GM de WNBA.

Jordin Canada, 1m70, Poste 1, UCLA

La première véritable meneuse de cette liste. Celle qui a fait toutes ses classes du coté de Los Angeles est une bonne scoreuse (16,1 ppm cette saison) et une passeuse hors-pair (6,9 offrandes). Rapide, elle aime se faufiler dans les espaces que lui laissent la défense, mais a aussi grandement travailler son tir à 3 points pour passer de 13 à 40% derrière l’arc entre sa première et sa dernière saison à UCLA. Les mock drafts la situe à la 5ème place de la prochaine loterie, ce qui la verrait rejoindre le Seattle Storm et son idole, la légende de 37 ans Sue Bird.

Gabby Williams, 1m80, Poste 3, UConn

Gabby Williams est une athlète, sans doute la meilleure à son poste dans cette catégorie à l’université, bien que sa taille paraisse modeste. Elle ne possède pas encore un tir fiable à 3 points, mais impressionne par son coté all-around. Leader à UConn malgré la présence d’Azura Stevens, elle peut aussi bien se focaliser sur le scoring, la passe ou le rebond selon les besoins de son équipe. Excellente du point de vue défensif, cette dernière pourrait donc rapidement devenir une star en WNBA si elle est utilisée de la bonne manière par la franchise qui aura le bonheur de la sélectionner.

Victoria Vivians, 1m86, Poste 2, Mississipi State

Avec un physique plutôt imposant et une grande taille pour son poste, la joueuse de Mississipi State plait beaucoup aux scouts de WNBA. Meilleure scoreuse de son équipe avec 19,7 points par match, elle est une véritable gâchette sur les parquets. Son tir à 3pts s’est lui grandement amélioré, puisque Vivians atteint désormais les 40% de réussite dans ce domaine. L’arrière compile également beaucoup de rebonds et peut défendre sur plusieurs postes. Un profil déjà très complet qui ne demande qu’à exploiter sa marge de progression restante.

Lexie Brown, 1m75, Poste 1, Duke

En concurrence avec Jordin Canada pour le titre honorifique de meilleure meneuse de cette draft, Lexie Brown se distingue de par son mètre 75, son jeune âge et ses qualités défensives. Duke possédait effectivement une véritable voleuse de ballons, avec près de 4 interceptions par match, qui savait aussi remplir le box score (20,3 points par match) et utiliser son intelligence de jeu. Sa taille lui permet aussi d’évoluer au poste 2, où elle peut exprimer ses talents de shooteur. Bien heureuse sera l’équipe qui accueillera dans ses rangs la meilleure défenseur de la saison passée dans la conférence ACC.

Kia Nurse, 1m83, Poste 2, UConn

Encore un produit de UConn, et encore une défenseuse dans l’âme ! Loin d’être la star des Huskies avec ses 14,5 unités par match, Kia Nurse occupait un rôle d’artilleuse à 3pts, avec un taux impressionnant de 47,4% de réussite derrière l’arc, et de stoppeuse des meilleures arrières de l’équipe adverse. Connue du public français pour évoluer sous le maillot de la sélection Canadienne depuis 2013, elle n’est pas destinée à un futur de franchise player, mais saura apporter ses qualités dès sa première saison dans la ligue.

Maria Vadeeva, 1m90, Poste 5, Russie

La seule Européenne de cette liste constitue un véritable casse-tête pour les GM de la ligue. Révélée par sa performance face aux États-Unis en finale de la Coupe du Monde FIBA U19 en 2017, Maria Vadeeva avait ce jour-là cumulé 26 points, 18 rebonds et 3 contres pour mener sa sélection au titre. Listée comme poste 5 malgré une taille modeste, la joueuse qui évolue chez les professionnelles depuis ses 15 ans (en EuroLeague Women notamment avec Koursk) n’est cependant toujours pas certaine de vouloir rejoindre la WNBA dès cet été. La franchise qui la sélectionnera devra donc être prête à se montrer patiente avec la jeune Russe de 19 ans, au talent déjà reconnu outre-Atlantique, mais qui pourrait poursuivre son apprentissage dans son pays natal.

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