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Incapables de battre les gros depuis le début de la saison, les Sixers déçoivent quelque peu sur ces premières semaines de compétition. Mais cela n’empêche pas Joel Embiid de confirmer, match après match, qu’il fait bel et bien partie de l’élite du basketball.
Pour la première fois de sa carrière, Joel Embiid n’a plus à composer avec les restrictions de minutes. Résultat : le Camerounais joue plus de 34 minutes par match et s’amuse sur les parquets. Il tourne à 28.6 points, 11.9 rebonds, 3.8 passes et 2.3 contres sur ses 9 premiers matchs, ce qui fait de lui le quatrième scoreur, cinquième contreur et septième rebondeur de la NBA. À la suite de son énorme performance face aux Clippers la nuit dernière (41 points, 13 rebonds), il en est désormais à 6 rencontres à plus de 30 points et 10 rebonds depuis le début de la saison.
Selon l’historique du toujours très fiable site Basketball Reference, le pivot est le premier joueur depuis Karl Malone en 1988 à compiler autant de rencontres à 30-10 lors des 10 premiers matchs d’une saison.
Last night was Joel Embiid's 6th 30-point, 10-rebound game of the season, the most by a player thru the first 10 games of a season since Karl Malone in 1988 https://t.co/A2Q1USb2Lj pic.twitter.com/CLvFuX4yij
— Basketball Reference (@bball_ref) November 2, 2018
On retrouve ensuite de grands noms tels que Shaquille O’Neal, Charles Barkley, David Robinson et Anthony Davis, avec 5 matchs du genre. Une liste qui vous situe un peu plus le niveau de cette performance. En 9 matchs, le pivot a signé 8 doubles-doubles, n’ayant compilé qu’un discret 10-6-6 lors du blowout face aux Hawks d’Atlanta. Si les Sixers parviennent à vite se refaire une santé au classement, il sera clairement un nom à citer dans la course au MVP.
Face à Detroit, demain, Joel Embiid aura donc l’occasion pour son 10ème match de la saison d’être seul en tête en réalisant, peut-être, un septième 30-10 pour lancer sa saison. Avec Giannis Antetokounmpo, Kawhi Leonard et Kyrie Irving qui évoluent également à un niveau incroyable, les stars de l’Est ne chôment pas en ce début de saison et il semble toujours aussi peu évident de déterminer qui est le réel meilleur joueur de cette conférence.
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