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En 1995, David Stern décide d’étendre la NBA jusqu’au Canada, en intégrant deux nouvelles équipes : les Toronto Raptors et les Grizzlies de Vancouver. Mais la deuxième n’aura jamais eu le succès escompté, un profond regret pour l’ancien commissionnaire.
A la fin des années 80, la NBA connaît de nombreuses extensions, avec l’arrivée de nouvelles franchises comme le Heat, le Magic ou les Hornets. Mais en 1995, une véritable révolution a lieu. Le commissionnaire David Stern accepte la création de deux équipes au Canada, l’une à Toronto, l’autre à Vancouver. La première prendra l’appellation des Raptors, et malgré une saison inaugurale délicate, elle sera très vite portée par la hype de Vince Carter. De l’autre côté, les Vancouver Grizzlies peinent à s’imposer dans le paysage de la NBA, et la construction de cette franchise s’avère être un véritable échec. Délocalisée à Memphis en 2001, cette équipe n’a pas laissé un grand souvenir dans la ligue, et c’est ce que regrette David Stern, dans des propos rapportés par The Province :
« Ça ne me hante pas. Mais quand j’y repense, je regrette qu’il n’y ait jamais eu d’attention portée à cette ville, car elle est magnifique et extraordinaire. Elle n’a jamais rencontré de succès. Je considère que Toronto est une réussite, quand Vancouver est l’un de nos plus gros échecs. »
Au contraire de Toronto, les Grizzlies de Vancouver ne sont jamais parvenus à trouver le ou les joueurs capables de transformer l’image de la franchise. Lors de leur premier exercice en NBA, ils terminent avec le pire bilan de la ligue (seulement 15 victoires). Et en six années d’existence dans la ligue, Vancouver n’a jamais fait mieux que 23 victoires en saison régulière. En déficit à cause des résultats et d’un manque d’audiences, la franchise déménage à Memphis pour pouvoir continuer d’exister. L’annonce est très douloureuse à l’époque pour David Stern :
« C’était extrêmement dur pour moi. Je me souviens encore d’avoir autorisé la création de la franchise, j’étais très emballé à l’idée d’en avoir une à Vancouver. »
L’ancien commissionnaire espère qu’une équipe compétitive sera de nouveau bâtie à Vancouver. Cependant, il est difficile d’imager une franchise revenir dans cette ville, où la première expérience s’est révélée être un fiasco.
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