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Après vingt matchs de saison régulière, les Suns font déjà partie des pires équipes de la ligue avec une dernière place à l’Ouest. Une situation jugée critique, mais qui n’empêche pas Devin Booker de nourrir de grandes ambitions pour sa franchise.
Avec un piètre bilan de 4 victoires pour 16 défaites, les Suns nagent toujours dans les bas-fonds de la conférence Ouest. Pire, il faut remonter en 2010 pour retrouver Phoenix en playoffs. Cette année-là, Phoenix affichait un beau bilan de 54 victoires pour 28 défaites et poussait jusqu’en finales de conférence. Les hommes d’Alvin Gentry seront cependant éliminés 4 à 2 par les Lakers, encore accompagnés de Kobe Bryant. Une époque qui paraît bien lointaine aujourd’hui.
Dans une ère où des superteams peuvent se construire très rapidement, Devin Booker souhaite qu’il en soit de même pour les Suns, afin de ramener à la ville son premier titre NBA. Interrogé par Vincent Goodwill de Yahoo Sports, le jeune joueur a expliqué qu’il ne souhaitait pas rejoindre une superteam, mais bien en construire une à Phoenix :
Les dynasties ne durent pas si longtemps. Je ne veux pas être transféré dans une superteam. J’aimerais en construire une, qu’elle vienne à moi.
À 22 ans, Booker a signé une prolongation de 158 millions de dollars sur cinq ans et veut pleinement consacrer son avenir à Phoenix. Il est le noyau autour duquel les Suns veulent se construire, et la franchise doit maintenant attirer des stars autour de lui. Le joueur a d’ailleurs montré sa polyvalence en jouant davantage à la mène plutôt que son poste d’origine, à savoir la ligne arrière. Avec une moyenne de 7.2 passes par match cette saison, l’équation semble fonctionner :
Si c’est pour créer le jeu, je le ferai. Si c’est pour marquer, je le ferai. J’essaie de trouver cet équilibre. C’est la position dans laquelle je suis maintenant. On a essayé plusieurs line-up différentes.
Si pendant la free agency, des gens voient ce qu’on essaie de faire avec Ayton et veulent nous rejoindre, pour viser plus haut, ça me va.
Lors de la dernière draft, Deandre Ayton faisait office de nom ronflant pour le futur, mais est encore loin d’être un profil capable d’attirer des superstars. Mais qu’importe pour Devin Booker, le processus se base sur de l’apprentissage :
Ces premières années m’ont servi de repère. La première année, trouver ma place, comprendre comment fonctionne la NBA. Pour ma deuxième saison, voir si je peux être un starter, et j’ai plutôt bien géré. La troisième année, je me suis encore amélioré. Maintenant c’est ma quatrième saison, et nous devons gagner.
Le fantasme d’un superteam pourrait certes devenir réalité un jour ou l’autre, mais en attendant, il faudra afficher un meilleur visage en saison régulière. Au moins pour la fierté.
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