NBA – Les histoires dingues de Jeremy Lin et Danny Green sur la G-League

Jeremy Lin à son époque en G-League

Coéquipiers depuis peu du côté de Toronto, Jeremy Lin et Danny Green ont un point commun : ils sont passés par la G-League. Et apparemment, aucun des deux n’en garde un très bon souvenir.

Tous les joueurs NBA ne peuvent pas devenir des stars et certains doivent même faire leurs preuves à l’échelon inférieur de la grande ligue : la G-League. Désormais vétérans solidement installés en NBA, Jeremy Lin et Danny Green font parti des joueurs qui ont fait un tour dans celle qu’on appelait avant la D-League.

Malgré une amélioration des conditions dans lesquelles se déroule cette ligue, tout n’y est pas rose. Les deux Raptors ont ainsi parlé de leur expérience dans l’émission « Inside the Green Room » et notamment des mauvaises conditions pour les joueurs à l’époque si vous n’étiez pas en NBA.

À lire également : Boogie connait sa principale faiblesse

C’est l’ancienne égérie de la Linsanity qui a donné son anecdote le premier :

« C’était difficile parce qu’à l’époque, ce n’était pas aussi beau qu’aujourd’hui. Vous partiez pour 11 heures de bus, apportant parfois votre propre matériel. Nous avons eu des situations où nous avons eu trois vols en avion et un trajet en autobus de deux heures avant d’arriver. Quand nous sommes arrivés, nous avons dû nous entraîner avec ce que nous portions dans l’avion. Donc, les gars étaient avec des chaussures qui n’étaient pas du tout correctes pour jouer sur un parquet, c’était dangeureux. Et il y a eu d’autres moments où nos entraînements ont été repoussés de 30 minutes ou plus, parce que l’équipe de volley-ball de 7e année voulait plus de temps sur le terrain. Je n’avais plus aucune fierté après ça. J’ai vu tellement de choses que maintenant en NBA, c’est incroyable on est comme des divas, tout le monde nous traite bien. »

De plus, Danny Green en rajoute une couche, particulièrement sur le professionnalisme des équipes et des recruteurs :

« Je me souviens que nous avions des essais où nous allions chercher des gars au hasard dans la rue. Nous avons vraiment eu des gars qui ont été trouvés dans la rue dans notre équipe. Ils devaient passer des essais et parfois en seulement 5 minutes, ils étaient pris. Et après, ils étaient dans notre équipe et leur travail était de m’emmerder à l’entraînement.

Des histoires assez surprenantes pour ne pas dire choquantes à propos d’une ligue qui est une filiale de la NBA. Heureusement, d’après les deux joueurs, les choses se sont tout de même améliorées récemment…

Mais aussi : Pourquoi John Stockton ne répondait jamais au trash-talking

NBA 24/24

Les dernières actus