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Menés 2-1 face aux Bucks, les Celtics se retrouvent au pied du mur pour ne pas voir leurs chances de qualifications sérieusement se compliquer. Kyrie Irving le sait, et il sait que des choses doivent changer.
Toute la saison, même quand Boston était au plus mal, Kyrie Irving nous l’a répété inlassablement : personne ne peut battre les Celtics sur une série au meilleur des 7 manches. Une affirmation qui est mise à rude épreuve par les Bucks, actuellement en tête dans la série après avoir remporté le Game 2 et le Game 3. Le challenge ne fait pas peur à Kyrie Irving : « C’est pour ça que je suis ici », explique calmement Uncle Drew.
Il n’empêche que si Boston doit élever son niveau de jeu, ça commence par son meneur star. Irving affiche en effet un piètre 12/40 au shoot en cumulé sur les deux derniers matchs – des chiffres presque rédhibitoires pour un franchise player. Mais Kyrie garde confiance :
Je dois juste être moi-même. Le basket reste le basket, les tirs se mettent toujours à tomber dedans quand vous jouez de la bonne manière. Il faut juste que je sois plus intelligent en possession du ballon. C’est tout.
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S’il a évoqué son défaut principal sur cette série selon lui, Uncle Drew n’a pas hésité à laisser entendre qu’il fallait que ses coéquipiers se mettent au diapason. Certains joueurs passent en effet à côté de leur série, à l’image d’un Terry Rozier transparent lors du Game 3 et d’un Gordon Hayward inconstant. Des carences qui font très mal face au banc des Bucks ou Pat Connuaghton et Nikola Mirotic notamment régalent. La métaphore d’Irving est subtile mais claire :
« Pour peindre une belle toile, il faut être plusieurs. Vous avez besoin d’aide pour la faire »
Reste à voir si Kyrie sera entendu par ses coéquipiers, qui abordent un match absolument crucial pour leur avenir. Avec un score de 1-3 en leur défaveur et 2 matchs à venir à Milwaukee, on verrait mal les C’s survivre.
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