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Transféré aux Warriors cet été, Omari Spellman a fondu en larmes en apprenant la nouvelle. L’ailier fort s’est ouvert sur le sujet, et ça fait réfléchir.
On le sait, le monde de la NBA est un business qui peut parfois s’avérer impitoyable. Alors que vous êtes installés dans une ville avec votre famille, vos amis et votre entourage, vous pouvez être envoyés à l’autre bout du pays du jour au lendemain.
C’est ce qui est arrivé à Omari Spellman cet été. Le rookie des Hawks, après une première saison en Géorgie, a été prié de rejoindre la Baie dans un trade contre Damian Jones et un tour de Draft de 2026.
Une situation bien mal vécue par le principal intéressé, qui n’a pas caché son émotion lorsqu’il a appris la nouvelle. Il s’est confié au micro de The Athletic :
Directement, j’ai pleuré [quand j’ai appris mon trade aux Warriors]. J’ai été blessé. C’était beaucoup d’émotion de me dire que quelqu’un qui avait investi un premier tour de Draft sur moi décide que c’en était fini après un an seulement. C’était extrêmement difficile pour moi.
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Drafté en 30ème position lors de la Draft 2018, Spellman a joué 46 matchs du côté des Hawks la saison passée, le temps d’amasser 5.9 points et 4.2 rebonds en un peu plus de 17 minutes par match. Malgré tout, l’ailier fort est conscient qu’il aurait pu tomber dans une pire situation :
D’un autre côté, une équipe qui a été la meilleure de la ligue sur les 4 ou 5 dernières années a décidé de tenter le coup avec moi. Donc c’était très triste au début, mais très éclairant après-coup, quand j’ai réalisé l’opportunité pour ce qu’elle était.
Difficile d’imaginer Spellman avoir des garanties au niveau de son temps de jeu, mais la mentalité du joueur semble déjà être impeccable. Et n’oublions qu’au fil des années, les Warriors ont été excellents pour prendre des joueurs « lambdas » et en faire des pièces importantes de leur rotation.
L’espoir est donc permis pour Spellman, qui devra mettre toutes les chances de son côté pour essayer de grappiller quelques minutes dans la rotation intérieure de Steve Kerr.
Le trade a marqué l’ancien de Villanova à vie. Un moment dur à passer, mais surtout une bonne leçon en vue de ce qui sera, espérons-le, une longue carrière en NBA.
