Euroleague – La saison 2019-2020 en 5 questions !

Début de la saison jeudi

Ce soir débute la nouvelle saison d’Euroleague. Après une (trop) longue attente, les meilleures équipes d’Europe reviennent sur le devant de la scène pour une campagne 2019-2020 qui s’annonce magique.

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1 – La saison la plus relevée de l’histoire ?

La question mérite d’être posée. Le niveau de cette compétition augmente d’année en année. Pour la campagne 2019-2020, le format passe de 16 à 18 équipes ce qui prolonge le plaisir et le suspense. Il y a toujours les places fortes du basket européen (CSKA Moscou, Fenerbahçe, Real Madrid…) et l’on y ajoute les invitations pour le LDLC Asvel Villeurbanne, le Bayern – déjà présent la saison dernière – pour des wild cards de deux saisons et le Zénith Saint-Pétersbourg. L’Étoile Rouge de Belgrade retrouve la première compétition européenne après son succès en ABA League contre le Buducnost Podgorica tandis que Valence a remporté l’Eurocup.

Le mercato estival a pourtant donné une autre dimension à la saison qui va débuter. Si vous avez suivi l’actualité du basket européen, on ne vous apprendra pas que Nikola Mirotic est de retour en Europe, tout comme Luis Scola, Alex Abrines, Malcolm Delaney, Paul Zipser, Timofey Mozgov, Omri Casspi, Brandon Paul et que des joueurs comme Kostas Koufos, Nik Stauskas, Greg Monroe, Jonas Jerebko, Wesley Johnson, Jimmer Fredette ou Shelvin Mack débarquent sur le vieux continent après une carrière NBA plus ou moins réussie. A noter que Mike James passe de Milan au champion (le CSKA), que le Real a fait venir le MVP de la Liga Endesa (Nicolas Laprovittola), sans oublier les renforts XXL du Fener (De Colo, Williams, Westermann) ou l’incroyable effectif du Barça.

(Photo : FC Barcelona)

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2 – Des bouleversements dans le Top 8 ?

A la fin de la saison 2018-2019, les huit qualifiés pour les Playoffs de l’Euroleague étaient : Fenerbahçe, CSKA, Real Madrid, Anadolu Efes Istanbul, Barcelone, Panathinaïkos, Baskonia Vitoria et Zalgiris Kaunas. Cette année, ce top 8 peut-il changer ? Clairement, la bataille pour la deuxième partie de saison s’annonce plus serrée que jamais. En plus des équipes déjà citées, il faut y ajouter un Khimki Moscou qui a connu de très nombreux changements (11) avec les renforts de Mozgov, Karasev, Jerebko, Kramer ou Devin Booker. Milan s’est offert les services d’Ettore Messina sur le banc et a réussi les coups Sergio Rodriguez et Luis Scola. Il ne faudra pas oublier l’Olympiacos. Si les grecs évolueront en deuxième division en championnat (avec un effectif composé de jeunes), ils continueront à se frotter au très haut niveau européen. Spanoulis et Printezis restent les généraux de l’équipe mais l’effectif possède du talent avec le défensif Brandon Paul ou Mindaugas Kuzminskas ainsi que des profils à découvrir ou redécouvrir à ce niveau (Rubit, Punter, Cherry, Baldwin).

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3 – Que faut-il attendre de l’Asvel ?

(Photo : Twitter LDLC Asvel)

10 ans. Depuis la saison 2009-2010, l’Astroballe n’a pas vibré au son de l’Euroleague. Son retour dans la compétition est une bonne chose pour le club ainsi que le basket français et il faudra s’en réjouir durant les deux prochaines saisons. Champion de France en titre, l’Asvel s’avance cependant dans la compétition avec un déficit d’expérience. Seulement quatre joueurs ont connu l’Euroleague pour un total de 134 matchs. Ces joueurs, ce sont Edwin Jackson (74), Antoine Diot (32), David Lighty (12) et Adreian Payne (16). Zvezdan Mitrovic démontre depuis plusieurs années qu’il est un coach de très haut niveau et il lui faudra redoubler d’ingéniosité pour affronter ce qui se fait de mieux en Europe. D’ailleurs, on compte 13 joueurs dans l’effectif, soit l’un des plus petit groupe dans la compétition. Attention à bien gérer les efforts sur les deux tableaux majeurs.

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4 – Qui pour succéder au CSKA Moscou ?

En mission durant tout le Final Four de Vitoria, le CSKA Moscou a soulevé le trophée tant convoité à la fin du week-end. Will Clyburn a brillé et Nando De Colo n’a décroché un sourire qu’après avoir sécurisé le précieux sésame. Seront-ils capable de réaliser le back-to-back ? L’équipe s’est renforcée de Mike James à la mène mais aussi Johannes Voigtmann, Darrun Hilliard ou les 2m13 de Kostas Koufos. Il sera forcément difficile de compenser les départs de Nando De Colo, Cory Higgins ou Sergio Rodriguez et Dimitris Itoudis repart sur un nouveau cycle. Cependant, l’équipe est sans aucun doute sur la liste des grandissimes favoris.

(Photo : Euroleague)

Face au champion, l’adversaire direct sera forcément le Fenerbahçe Istanbul. Incapable de se battre à armes égales lors du Final Four à cause de nombreuses blessures ou joueurs diminués (Vesely, Kalinic, Lauvergne, Datome…), les hommes de Zeljko Obradovic veulent retrouver la victoire. Pour ça, le club a recruté l’un, voire le joueur le plus convoité de la compétition : Nando De Colo. Toujours dans les discussions pour être MVP, l’arrière tricolore devrait encore être ultra efficace sous les ordres du sorcier serbe.

Le Real n’a pas perdu en qualité avec un effectif relativement stable. Nicolas Laprovittola est un vrai plus tout comme Jordan Mickey dans la peinture alors que le club a sécurisé la présence de cinq joueurs essentiels au collectif (Causeur, Reyes, Taylor, Tavares, Campazzo). Du côté de la Catalogne, le Barça a construit une machine de guerre sur le papier. Sur le terrain, tout semble se mettre en place puisque Barcelone a remporté ses deux premières rencontres en championnat. Nikola Mirotic flambe déjà avec 29.5 d’évaluation pour 24.5 points, 5.5 rebonds, 1 passe et 1 interception et son compagnon dans la peinture, Brandon Davies, fait lui aussi un énorme chantier en ce début de saison. Pour le reste, l’Anadolu Efes Istanbul peut-il recréer la surprise ? Une nouvelle surprise (Khimki ? Milan ?)

5 – Le futur MVP de la saison sera t-il encore européen ?

C’est une tradition depuis 2005-2006, le MVP de la saison régulière est forcément Européen. Depuis Anthony Parker (2004-2005 et 2005-2006), les treize MVP ayant soulevés cette distinction individuelle viennent du vieux continent. Dans l’ordre chronologique : Papaloukas, Siskauskas, Navarro, Teodosic, Dimantidis, Kirilenko, Spanoulis, Rodriguez, Bjelica, De Colo, Llull, Doncic et enfin Jan Vesely.

La saison dernière, plusieurs joueurs US auraient pu recevoir le trophée comme Mike James – mais les résultats collectifs n’ont pas suivi avec une douzième place – ou Shane Larkin, héros de l’Anadolu Efes Istanbul, invité (presque) surprise du Final Four. Will Clyburn et Brandon Davies appartenaient au meilleur 5 majeur de l’année et ils talonnaient de près Vesely qui culminait à 17.58 d’évaluation (contre respectivement 17.54 et 16.85).

Qu’en sera-t-il cette saison ? Vous nous voyez venir ? On ne peut pas écarter la piste Nando De Colo. Il débarque dans un nouvel environnement, certes, mais un environnement où la victoire est une priorité absolue. Un artiste au service d’un magicien avec un effectif déjà séduisant… le feat parfait en quelque sorte. Notre regard se portera ensuite sur Nikola Mirotic. A 28 ans, en pleine force de l’âge, il retrouve l’Euroleague et ne voudra pas simplement faire bonne figure. Il devrait être l’arme numéro une du Barça et les défenses vont très vite devoir s’adapter.

Mentions : Shane Larkin, Alex Shved, Nick Calathes, Sergio Llull, Tornike Shengelia

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Il est temps de prendre son Season Pass et d’attendre 19h pour le lancement de cette nouvelle saison.

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