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Véritable âme des Celtics, Marcus Smart est difficile à classer dans une catégorie. Ça tombe bien, il a inventé un poste pour lui-même.
Drafté par Boston en juin 2014, voilà déjà plus de 5 ans que Marcus Smart porte fièrement les couleurs des Celtics. Après une enfance terriblement difficile, le pitbull est animé d’une rage et d’une éthique de travail qui collent parfaitement à Bean Town, ville travailleuse s’il en est.
La saison dernière, Smart n’a pas vraiment échappé à la déroute collective, avec des moyennes de points et de passes décisives à la baisse. Il a tout de même montré une nette amélioration au shoot, notamment de loin, ce qui laisse présager de belles choses pour le combo guard.
Combo guard, vraiment ? Selon le joueur lui-même, relayé par Jay King de The Athletic, c’est un autre poste… innovant qu’il occupe :
Marcus Smart on his position: “I’m a stretch 6. That’s what I call myself.”
— Jay King (@ByJayKing) October 19, 2019
Marcus Smart sur son poste : « Je suis un stretch 6. Voilà comment je me définis ».
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Alors, posons les bases. On connaissait le stretch 4 et le stretch 5, qui définissent les ailiers forts et pivots capables de s’écarter au large et d’apporter du spacing à l’attaque de leur équipe. Il s’agit d’ailleurs d’une tendance qui prédomine dans la ligue depuis plusieurs années, à l’image d’un Kevin Love ou d’un Dirk Nowitzki.
Le poste stretch 6, en revanche, est nettement plus inconnu au bataillon. Qu’a voulu dire Smart par ça ? Fait-il référence au rôle de 6ème homme qu’il endosse parfois ? Estime-t-il qu’il est capable de jouer à tous les postes, ce qui est faux même s’il tient parfois la dragée haute à des grands sur des switchs en défense ? Nul ne sait, à part lui-même.
Ce qu’on sait, en revanche, c’est que les Celtics doivent impérativement rebondir après l’échec Kyrie Irving. Avec un Jayson Tatum qui a épuré son jeu, l’arrivée d’un meneur All-NBA en la personne de Kemba Walker et le retour au top niveau espéré pour Gordon Hayward, les C’s ont de quoi retrouver de l’allant et de l’optimisme.
Et comme souvent, Marcus Smart sera un bon baromètre de la santé du groupe de Brad Stevens.
En attendant, on peut imaginer que le coach des Celtics se cantonnera à utiliser les postes 1 et 2 pour Smart cette saison. Le stretch 6 devra attendre…
