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De plus en plus régulièrement, James Harden est victime de prises à deux. Une situation à laquelle il a réagi au micro d’ESPN.
Être le scoreur le plus prolifique de la décennie, ça se paie. Après un début de saison canon lors duquel il se situait autour des 40 points par match, James Harden a légèrement freiné sa cadence infernale. Une des raisons ? Les prises à deux, toujours plus pressantes, et parfois très rapidement dans la possession, à des endroits jusqu’alors jamais utilisés pour une telle pratique.
Le 20 novembre, c’est les Nuggets qui réussissaient une masterclass en étant les premiers à employer cette technique durant toute la partie. Pas préparé, le Barbu avait vu sa productivité être impactée, et son équipe s’incliner de 10 points.
Hier, Mike Malone a retenté le coup en première mi-temps, sans succès. Les Rockets avaient cette fois-ci la parade, les shooteurs étaient adroits, et le coach des Nuggets a dû admettre sa défaite, battu 130-104. Après la partie, il évoquait sa stratégie, en tant que père fondateur de la trappe permanente et quasi tout-terrain sur The Beard :
Je sais que ça doit être frustrant pour lui, mais il doit prendre ça comme un gros signe de respect. Pourquoi ? Parce que les gens réfléchissent à des plans pour enlever le ballon des mains du meilleur scoreur de l’histoire récente.
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Que Mike Malone se rassure, James Harden n’est pas plus contrarié que ça par la situation. Auteur de 35 points en seulement 17 tirs hier, une sortie redoutablement efficace, il déclarait :
Bien sûr que je le prends comme un compliment. Coach D’Antoni et moi, on en parle tout le temps. Ces prises à deux, ça veut dire que je suis bon, que je fais les choses correctement.
Mike D’Antoni, justement, s’est fendu d’une décla plutôt intéressante sur ces histoires de traps :
On est habitués, on voit ça à tous les matchs maintenant. On s’habitue, Russell a été bon, et les gars ont rentré leurs tirs. De toutes façons, la prise à deux ne devrait pas fonctionner en théorie. Si vous doublez Harden, il la donne à Russell et c’est un 4 contre 3. On devrait marquer à chaque fois. Cette stratégie ne nous surprend pas, et ne nous précipite pas.
Sérénité, voilà le mot d’ordre à Houston face à l’arsenal défensif inédit déployé par les défenses.
