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Rudy Gobert roi du clutch ? Cela peut paraître étonnant, mais le pivot français occupe bel et bien le trône du money-time sur plusieurs catégories statistiques majeures.
Hormis Oklahoma City, s’il y a bien une équipe en grande forme ces dernières semaines, c’est le Jazz. En diesel sur les premières semaines de compétition, la franchise a enclenché la seconde et a rattrapé puis dépassé une partie des grosses cylindrées, pour se positionner à l’heure actuelle à la 3ème place de l’Ouest (27-12).
Un homme représentatif de cette mise en route ? Donovan Mitchell bien sûr, mais aussi Rudy Gobert. Rouage essentiel de la machine Jazz, le pivot est très solide depuis quelques semaines, après un début de saison plus délicat à l’image de son équipe.
Précieux en défense mais aussi dans les schémas offensifs quand ses partenaires veulent bien le trouver, le pivot règne notamment dans le money-time, comme le rapporte Tim MacMahon d’ESPN :
Rudy Gobert leads the NBA in the following clutch categories: plus-minus (+66), field goal percentage (84.2%, minimum 10 attempts), rebounds (35) and blocked shots (9).
— Tim MacMahon (@espn_macmahon) January 13, 2020
Rudy Gobert mène la NBA dans les catégories clutch suivantes : plus-minus (+66), pourcentage au tir (84,2%, minimum 10 tentatives), rebonds (35) et tirs contrés (9).
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Avant de rentrer dans le développement, une petite explication s’impose. Ces stats sont basées sur le clutch time, qui est considéré par la NBA comme étant les 5 dernières minutes, lorsque les équipes sont séparées par 5 points ou moins.
Et dans ce « crunch time », Rudy Gobert brille, comme il l’a montré récemment face aux Wizards, ou encore il y a quelques temps face aux Blazers.
Au four et au moulin, il se distingue des deux côtés du terrain, et les stats mises en avant dans le tweet plus haut parlent d’elles-mêmes.
De par ses écrans, il peut ainsi libérer des espaces pour des joueurs comme Mitchell, Bogdanovic ou encore Joe Ingles, qui, une fois libres, ne se font pas prier pour sanctionner. De plus, il n’est pas vraiment gêné au moment de prendre ses responsabilités avec 84.2% au tir dans le clutch time, un pourcentage bien plus élevé que ses 67.3% en temps normal. Certes, il s’agit souvent de dunks et lay-ups, mais il faut être présent au bon endroit au bon moment pour les inscrire.
Vous l’avez bien compris, tournant à 14.8 points, 14.4 rebonds et 1.9 contre par match, The Stifle Tower n’est pas étranger au retour en grâce du Jazz. Poutre du système de Quin Snyder, il s’est ainsi replacé dans la course au DPOY et, sera très important pour que la franchise passe un step supplémentaire.
Rudy Gobert un des joueurs les plus clutchs de la ligue ? C’est une réalité, qui contribue au push du Français dans la dernière ligne droite avant le All-Star Game…
