A l’aube d’un match important face à Minnesota, les Rockets traversent une grosse période de turbulence. Mais le coach Mike D’Antoni pense avoir la parade, fidèle à ses principes.
Le 1er mars, les Rockets battaient les Celtics en prolongation et s’adjugeaient une énième victoire de rang, entérinant la réussite de leur micro-ball. Du moins, c’est ce qu’on l’on croyait. Car depuis, rien ne va plus à H-Town.
Battus 4 fois de rang, dont 3 revers aux mains des modestes Knicks et Hornets et un face à l’abordable Magic, les hommes de Mike D’Antoni ont perdu le fil et se retrouvent à la 6ème place à l’Ouest, loin de leurs objectifs initiaux.
Depuis, le micro-ball est évidemment remis en cause, et les observateurs se demandent si les adversaires n’ont pas (déjà) trouvé la parade, ce qui a le don d’agacer le tacticien de Houston :
C’est marrant parce qu’il y a 8 jours on était inarrêtables, et soudainement on est au fond du trou.
Nous avons commencé à chercher des réponses, et nous allons les trouver. Nous allons traverser cette période.
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Une pointe d’agacement, donc, mais pas d’inquiétude pour coach D’Antoni, qui donne la marche à suivre : encore plus shooter à 3 points !
On se pose beaucoup de questions sur le terrain. On refuse des tirs à 3 points et on part au drive. On a raté tellement de tirs de loin récemment que tout le monde dit qu’il faut driver, et c’est ce que les joueurs ont fait. Les adversaires restent à l’intérieur, et vous avez 25 turnovers.
Voilà ce que la plupart des gens ne comprend pas : on a besoin de prendre ces tirs, ces 3 points. Si on les rate, alors tant pis, mais nous devons jouer à notre manière.
Le diction « vivre et mourir par le tir à 3 points » n’aura jamais aussi bien porté son nom que sous la houlette de Mike D’Antoni, qui va encourager ses joueurs à continuer à dégainer de loin avec l’espoir que l’adresse revienne. Premiers éléments de réponse ce soir face à une équipe de Minnesota pas franchement réputée pour sa défense.
Coach D’Antoni navigue dans la tempête, et il tient la barre : le 3 points ou rien, telle est la ligne directrice.