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Il parait que « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Visiblement, Michael Jordan prenait le dicton au pied de la lettre lors des Jeux Olympiques 1992. Pire même, plutôt que de se lever tôt, MJ choisissait de ne pas dormir du tout. Pour un coéquipier, présent à Barcelone, une seule explication était possible à ce rythme d’enfer.
« Le travail paye » est l’un des dictons les plus clichés qu’il soit… Et pourtant, en NBA, il est on ne peut plus vrai. Ce n’est pas un hasard si Michael Jordan et Kobe Bryant, les deux joueurs à l’éthique de travail la plus stricte de l’histoire, sont parmi les plus grandes légendes de ce sport.
La routine folle de la légende des Bulls sur le plateau de Space Jam à l’intersaison 1995 suffit à comprendre la folie qui l’habitait. Entre tournage, musculation, entrainements et pick-up games d’anthologie avec de nombreux All-Stars, MJ tenait un rythme hallucinant.
Mais His Airness n’a pas attendu 1995 et Space Jam pour vivre à un rythme effréné qui n’a que très peu de sens pour une personne lambda. Visiblement, dès 1992 et les Jeux Olympiques de Barcelone, Jordan enchainait les activités sans la moindre pause, tout en gardant son niveau sur le terrain.
Interviewé par NBC Chicago, Will Perdue, ancien coéquipier de MJ chez les Bulls, a relaté les propos tenus par David Robinson à son arrivée chez les Spurs. Même l' »Admiral », pourtant passé par l’armée, n’a pas réussi à suivre le numéro 23 lors de cet été ibérique, c’est pour dire !
Quand j’ai été transféré de Chicago à San Antonio, la première chose que David Robinson m’a dit, c’est : « Michael Jordan a un pacte avec le diable ». Je me souviens encore de ses paroles. Il a halluciné.
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Il m’a dit : « j’étais dans la Dream Team. C’était son emploi du temps lors de notre préparation à Monaco, et le seul qui pouvait le suivre, c’était le coach Chuck Daly.
Ils faisaient entrainement, allaient directement jouer au golf, puis allaient au casino jusqu’à pas d’heure. Douche, déjeuner, répéter. Ils ne dormaient jamais ».
David m’a confié qu’il ne pouvait pas suivre. Dès qu’ils arrivaient à l’hôtel, Michael les poussait pour aller faire un golf. Ils étaient tous un peu ivres de fatigue, ils devaient se motiver pour sortir de leur chambre. Sauf Michael, pour qui ce planning n’était rien.
Si les révélations faites par David Robinson à Will Perdue sont vraies, Michael Jordan est un monstre. Quand on connait l’intensité des entrainements de la Dream Team, réussir à enchainer derrière avec une multitude d’activités est hors du commun.
Être le meilleur joueur du monde à l’époque avait de sacrés avantages. Michael Jordan pouvait sortir toute la nuit au casino, enchainer les parties de golf, et toujours dominer une fois sur le parquet…
