NBA – Le surnom piquant de David Robinson pour Dennis Rodman aux Spurs

Dennis Rodman sous le maillot des Spurs
WOAI

Individu particulièrement excentrique, Dennis Rodman a marqué les esprits de ses différents coéquipiers. Lors de son passage à San Antonio, entre 1993 et 1995, Rodman n’était pas particulièrement en odeur de sainteté. David Robison lui avait même donnée un surnom assez piquant.

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Dennis Rodman est un des joueurs les plus uniques et inoubliables que la NBA ait connu sur ses parquets. Joueur excentrique, à la personnalité débordante, à la limite parfois de la folie, The Worm a toujours fait parler de lui, partout où il est passé.

Et à San Antonio, où il a joué durant deux saisons entre 1993 et 1995, il n’était pas forcément toujours le bienvenue. Invité récemment dans l’émission Cold as Balls, animée par le comédien Kevin Hart, Rodman expliquait que Gregg Popovich, alors General Manager de l’équipe, et David Robinson, souhaitaient le voir partir le plus rapidement possible.

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Les deux hommes n’étaient pas vraiment fan de son comportement. Robinson, homme proche de la religion, allait même jusqu’à lui collé un surnom relativement piquant, surement écoeuré par les nombreux pêchés dont Rodman était certainement coupable. C’est ce que le Worm avouait dans la mini-série Laugh out Loud! de Kevin Hart :

C’était quand Gregg Popovich était le GM. Il ne m’appréciait pas du tout. Je n’étais pas ce type qui allait à l’église, et David Robinson m’avait appelé le diable. Je lui disais « Ok mec, peu importe ». Je leur disais qu’ils ne me payaient pas pour faire le gentil. Ils me payaient pour gagner des putains de matchs.

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J’adore David, c’est un bon gars. Mais Gregg Popovich voulait tellement que je foute le camp, il m’a envoyé à Chicago contre Will Perdue dès qu’il en a eu l’occasion.

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Très clairement, Rodman n’était pas fait pour les Spurs. Son extravagance ne collait pas avec la vision de la franchise, habituée à ce que tout soit carré, bien pensé, bien ordonné. Le Worm chez les Spurs, c’était comme laisser entrer un loup dans une bergerie. Les dégâts pouvaient être considérables.

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À l’été 1995, il était donc envoyé à Chicago. Avec 2 titres au compteur, remportés avec les Pistons en 1989 et 1990, il rejoint donc l’escouade des Bulls qui réalisera son deuxième three-peat en 1996, 1997 et 1998, permettant à Rodman d’agrandir son compteur à 5 titres.

Les Spurs tournaient eux rapidement la page Rodman. Deux après son départ, ils sélectionnaient Tim Duncan avec le premier choix de la draft 1997, évènement qui marquait le début de la dynastie de San Antonio, qui allait dominer la NBA durant les 20 prochaines années.

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Rodman remportait des titres à Chicago tandis que les Spurs mettaient la main sur celui qui allait devenir le meilleur joueur de leur histoire. Une séparation qui arrangeait tout le monde.

Parfaitement intégré chez les Pistons et les Bulls, Dennis Rodman ne s’est jamais fait sa place à San Antonio. La cohabitation avec Gregg Popovich peut parfois être difficle, et Rodman en avait fait les frais.

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