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S’il n’a jamais connu d’altercations marquantes à Indiana ou même face aux Pacers durant sa carrière, Chris Bosh semble avoir une dent particulière contre Indianapolis. La preuve avec ce headshot dont il nous a gratifié.
L’Indiana est un Etat de basket, c’est indéniable. Depuis des décennies, les locaux s’enflamment au gré des exploits des Hoosiers de l’Université d’Indiana, et de ceux des Sycamores d’Indiana State. Il faut dire que c’est chez ces derniers que la fierté absolue de la région a fait ses gammes : un certain Larry Bird, natif de French Lick, à 2 heures de route d’Indianapolis.
Tout ça, c’est évidemment sans compter les Pacers, en quête éternelle de gloire du côté de la NBA. Bref, l’Indiana aime le basket, et les fans ne se sont jamais vraiment faits remarquer pour des comportements anormaux au fil des années.
Pourtant, Chris Bosh n’aimait pas du tout y jouer. Pour Bleacher Report, l’ancien intérieur du Heat a ciblé ce qui le dérangeait sévèrement quand l’heure était venue de disputer un match à Indianapolis. Et ça a le mérite d’être clair :
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"Any time you travel to Indiana for an NBA game, you’re faced with the same narrative: This is basketball country. Sure, many of the players on the Pacers were Black, but have you ever seen the crowd in Bankers Life Fieldhouse? Shit’s as white as a Trump rally."
— NBA Central (@TheNBACentral) July 16, 2020
– Chris Bosh pic.twitter.com/frC1qR3tBk
A chaque fois que tu vas à Indiana pour un match NBA, tu entends toujours la même chose : « Ici, ça respire le basket ». Bien sûr, beaucoup des joueurs des Pacers étaient noirs, mais avez-vous déjà vu le public au Bankers Life Fieldhouse ? Merde, c’est blanc comme un meeting de Trump.
Le tacle est viril, bien qu’un peu sorti de nulle part. Là où Bosh a raison, c’est que de nombreux joueurs noirs ont en effet été les coqueluches des fans de Pacers, à l’image de Jalen Rose, Danny Granger, Lance Stephenson ou encore, évidemment, Reggie Miller.
Quant à la composition du public, on sait que la NBA travaille aussi à la diversité de ce point de vue là, notamment avec des prix qui se veulent de plus en plus abordables.
D’ordinaire discret, Chris Bosh a lâché un bon tacle des familles envers les Pacers. Étrange, mais c’est dit.
