NBA – « Mon père m’a frappé quand j’ai voulu l’imiter »

Shaquille O'Neal rookie nba orlando michael jordan
(DR)

Joueur révolutionnaire à son arrivée dans la ligue, Shaquille O’Neal a été élevé à la dure avant de connaître la gloire et les lauriers en NBA. La preuve avec une anecdote sans équivoque datant de sa jeunesse, dévoilée récemment par le Diesel lui-même.

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Phillip Harrison, c’est le nom du beau-père de Shaquille O’Neal, qui a débarqué dans sa vie à 2 ans et qui l’a élevé comme son propre fils. A ce jour, d’ailleurs, le Shaq considère le bonhomme comme son « vrai » père. Ancien sergent, Harrison avait une rigueur militaire, qu’il n’a jamais hésité à imposer sur les enfants à sa charge.

Il y a quelques semaines, déjà, O’Neal racontait que lorsqu’il se comportait mal ou qu’il faisait des bêtises dans la rue, son père débarquait au lycée en plein cours, rentrait dans la salle de classe, et le frappait devant tout le monde ! Une méthode à l’ancienne, qui ne se limitait pas à la délinquance juvénile, puisque Phil Harrison l’appliquait aussi… au basket.

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Au détour de son passage dans le podcast All The Smoke de Matt Barnes et Stephen Jackson, Shaq a révélé une anecdote sur ses années lycée balle en main. Le jeune prodige, conscient de ses forces, avait pris un peu trop de liberté, poussant son père à sérieusement le calmer :



J’ai rejoint un petit lycée au Texas. J’ai commencé à avoir confiance en moi et tout a changé. J’étais genre : « Je ne veux plus être Kareem, je veux être Magic ». J’ai commencé à travailler sur mes handles, à tenter des dribbles… Au lieu de dunker, je faisais des lay-up en mode finger roll. Un jour j’en rate un, mon père arrive et dit « temps-mort ». Il me prend à part, je lui dis : « Je travaille juste mon Magic ! » Bam, un grand coup ! Il m’a dit : « Y a pas de Magic qui tienne, sois Shaquille O’Neal ».

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Après ça, j’ai commencé à vraiment dunker. Je dunkais si dur parce que j’avais la rage en moi, je voulais juste casser le panier.

La méthode de Phil Harrison est évidemment un peu excessive et peut même choquer certains, mais elle a fonctionné sur Shaquille O’Neal. Ce jour-là, le Big Cactus a compris qu’il ne devait pas chercher à être ce qu’il n’était pas, mais tout simplement être lui-même, et dominer en étant lui-même. Des préceptes qui lui ont éminemment réussi, et c’est un euphémisme.

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Shaquille O’Neal ne s’en cache pas : il adore son beau-père, à qui il doit beaucoup… et notamment cette leçon un poil rugueuse, mais qui a remis les idées en place au petit prodige.

Déclarations NBA 24/24 Shaquille O'Neal

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