Depuis son adolescence, et le début de sa notoriété mondiale, LeBron James possède bon nombre de surnoms, tous plus valorisants les uns que les autres. Mais qui a bien pu lancer l’un des plus fameux, à savoir « le King » ? Un grand ami du quadruple MVP a livré la réponse.
Le public américain se souvient encore de la mythique couverture de Sports Illustrated, le représentant ballon en main, accompagné pour la première fois des termes « The Chosen One ». À seulement 16 ans, LeBron James se voyait déjà considéré comme l’Élu, invité à succéder à Michael Jordan et à régner sur la ligue pendant des années. Aujourd’hui, force est de constater qu’il a su honorer de fort belle manière cette appellation.
Aussi puissante et symbolique puisse-t-elle être, cette dernière n’est cependant pas la plus utilisée par LBJ, par ses fans ou par les médias pour parler de lui. Tout ce petit monde va en effet avoir davantage tendance à utiliser le pseudonyme de « King », qui suit le leader des Lakers depuis des années. Son grand ami d’enfance et manager personnel, Randy Mims, en a révélé les racines dans le docu-série More Than An Athlete.
Even as a kid the people still recognized the 👑!
— UNINTERRUPTED (@uninterrupted) August 23, 2021
Season 1 streaming on @espnplus #MoreThanAnAthlete pic.twitter.com/aPQdtJkjcC
J’ai réalisé à quel point LeBron était une attraction sur sa saison freshman au lycée. Cette année-là, Maverick (Carter) et lui ont remporté le titre d’état ensemble, et des gamins n’arrêtaient pas de courir dans l’hôtel, à parler de « King James ». J’ai fini par arrêter l’un de ces enfants pour demander, « Qui c’est, ce King James dont vous n’arrêtez pas de parler ? » Et ils m’ont dit, « Tu ne connais pas King James ? C’est LeBron James ! »
À peine récompensé sur le circuit high school régional, LeBron se voyait donc déjà qualifié de « roi » par les observateurs. Une soudaine prise de notoriété qui a particulièrement marqué Mims, et qui a selon lui bien amusé le principal intéressé.
Je suis monté dans sa chambre, et je lui ai dit, « Hey mec, il se passe un truc complètement fou là en-bas. Ces gens courent de partout en t’appelant King James ! » Il a rigolé et il m’a répondu, « Ouais, c’est comme ça qu’ils m’appellent » Et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était vraiment devenu quelque chose.
Plus de vingt ans après, ce qualificatif poursuit donc toujours LeBron, qui se fait désormais un malin plaisir à utiliser ironiquement le remix « Washed King » pour provoquer ses haters.
Il aura donc suffi d’un simple titre régional lors de sa première saison au lycée, pour que LeBron James hérite du surnom de King. Bien malins sont ceux qui le lui ont attribué, puisqu’il continue à survivre encore aujourd’hui !